[√] Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) / Союз Советских Социалистических Республик

Union des Républiques Socialistes Soviétiques

Союз Советских Социалистических Республик

POLITIQUE INTERIEURE

« Celui qui frappe par l’épée périra par l’épée. » Alexandre Nevski  

La Grande Guerre Patriotique s’est soldée par une éclatante victoire pour l’URSS et le pouvoir n’en sort que conforté. Certes, plus de 4 millions de soviétiques sont morts durant cette guerre selon les statistiques dévoilées par le gouvernement, mais ils ne sont pas morts en vain puisque le fascisme a été éradiqué d’Europe et que l’ennemi nazi a été écrasé. Les pertes humaines sont certes assez importantes mais les pertes matérielles sont très légères puisque l’ennemi n’a pas mis un seul pied sur le territoire de l’Union Soviétique. Ainsi l’économie et l’industrie ont été au service de la guerre et qui aura mobilisé une grande partie de la population et aura sans aucun doute dynamisé le pays.
La victoire suscita aussi une fierté nationale méritée, Staline fût acclamé en sauveur non seulement de l’Union Soviétique mais de toute l’Europe, sa popularité mêlée à la terreur qu’il inspire donne à Staline un quasi statut de demi-dieu. Au sommet du Mont Elbrouz dans le Nord Caucase une immense statue de Staline porte l’inscription « Sur le plus haut sommet d’Europe, nous avons érigé le buste du plus grand homme de tous les temps ». Aussi des monuments à la mémoire des victimes, des héros de la guerre furent érigés un peu partout en URSS et sont offerts par le Gouvernement Soviétique aux Républiques populaires et socialistes d’Europe de l’Est. Les prisonniers allemands sont forcés à défiler dans les rues des villes de Russie où ils sont hués avant de rejoindre les goulags.

Presque 3 années après la fin de la guerre, le Camarade Staline, héros national, semble montrer des signes de faiblesse inquiétants bien que cela soit gardé secret. Autour de lui, ses plus proches conseillers s’activent pour décider de l’avenir de l’URSS sans Staline. Ce sont trois personnalités qui seront probablement à la tête de l’URSS sans Staline : Lavrenti Béria (chef du NKVD), Georgy Malenkov et le Ministre des Affaires étrangères Viatcheslav Molotov. Pourtant à en croire des rumeurs de plus en plus certaines ce serait très certainement Béria qui serait tout-désigné en successeur de Staline, désigné par Joseph Staline lui-même.  
Dans la sphère publique, l’âge avancée de Staline est ressentie comme une angoisse, lui ayant construit de ses mains toute la nation et l’ayant défendu au nom des valeurs socialistes.

NKVD

De plus, le NKVD, Ministère de l’Intérieur, dirigé par Lavrenti Béria traque tous les collaborateurs et ce également dans les démocraties populaires encore défendues par l’Armée Rouge. Ainsi tous les traîtres sont pendus. C’est le SMERSH crée par Béria qui est chargé de traquer les espions étrangers dans la sphère d’influence soviétique. Seulement en URSS ce sont plus de 32 000 personnes qui seront arrêtées.

C’est la République Socialiste de Prusse Orientale qui reste la plus surveillée, des centaines de milliers d’allemands peuplent le pays et il est nécessaire de traquer tous les opposants ou ceux ayant collaborés ou pire, ayant participé à la guerre ou aux crimes de guerre et contre l’humanité. Des recherches dans les archives nazies ont permis d’optimiser cette chasse à l’homme.

En outre, la surveillance des RSS restent très actives avec une insistance particulière pour les pays baltes, l'Ukraine et les pays caucasiens.

GOSPLAN

- IVème Plan Quinquennal –

Ce nouveau plan abandonne l’économie dite de guerre pour une reprise de la planification. L’accent est mis sur l’acier, les machines-outils, l’industrie chimique, l'énergie, le réseau de transport (métros de Kiev et de Minsk en construction). Enfin, la répartition géographique de l’industrie soviétique répond plus à des considérations d’ordre stratégique et militaire qu’économique. La dispersion des nouvelles usines sur l’ensemble du territoire de l’Union a pour objectif, dans le prolongement des trois premiers plans quinquennaux, d’accentuer l’autonomie économique et militaire des diverses régions de l’URSS et donc de développer l’économie de toutes les Républiques fédérées aussi avantagé par les grands travaux dans ces régions (centrales électriques, barrages, canaux, voies de chemin de fer…) :
- Le Canal Lénine notamment est sur le point d’être terminé (la Volga et le Don forment ensemble la voie la plus directe reliant la mer Caspienne à la mer d'Azov, et donc la mer Noire et les océans.).
- Barrage de Stalingrad : mise en chantier de la plus grande centrale hydroélectrique d’Europe au Nord de Stalingrad, sur la Volga. Longue de 725m et haute de 48m sa capacité devrait dépasser les 2 650 MW. Le lancement des chantiers a d’ailleurs permis la fondation d’une ville uniquement destinée à ravitailler et à loger les ouvriers : la ville de Voljski. L’organisation de la jeunesse soviétique le Komsomol est d’ailleurs prête prêter main forte durant ces travaux.
- Chemin de fer Salekhard-Igarka : ligne ferroviaire dans le nord de la Sibérie, entre les villes de Salekhard (Iamalie) et d'Igarka (krai de Krasnoïarsk), le long du cercle polaire arctique. Destinée à désenclaver les territoires les plus à l'est de l'Union soviétique, cette voie ferrée de 1 297 km de longueur est mise en chantier dès cette année. Les travaux seront pour l'essentiel réalisés avec la main-d'œuvre des prisonniers du Goulag, sous la direction du colonel V.A. Barabanov. Le 501e camp de travail commencera à travailler vers l'est, à partir de Salekhard, tandis que le 503e camp de travail progressera vers l'ouest à partir d'Igarka Ce chemin de fer devait faciliter l'exportation du nickel de Norilsk et relier les ports en eau profonde d'Igarka et de Salekhard au réseau ferré de l'ouest de l'URSS. Avec le transfert d'une partie de l'industrie soviétique à l'ouest de la Sibérie pendant la Seconde Guerre mondiale, on considérait comme un avantage stratégique l'utilisation des grands fleuves sibériens pour transporter des marchandises jusqu'aux ports de l'océan Arctique. Salekhard était situé sur le fleuve Ob, en aval de Novossibirsk et d'Omsk, et Igarka sur l'Ienisseï, qui s'écoulait vers le nord depuis Krasnoïarsk, Irkoutsk et le lac Baïkal.
- les « Sept sœurs de Moscou » : construction d’un ensemble de 7 grattes ciels dans la ville de Moscou afin de fêter les 800 ans de la ville. Le plus grand des bâtiments sera le nouveau centre de la Grande Université d’Etat de Moscou.
- Construction d’un chantier naval militaire et civil à Vladivostok ainsi qu’une modernisation du port de commerce.

Face aux manques de ressources naturelles exploitées ressenti dans l'immédiat après-guerre, des prospecteurs identifient des sites miniers et l'Union soviétique commence à fonder des villes mono-industrielles à partir de ce plan quinquennal. Un total de 400 villes vont être construites, dédiées à un complexe industriel le plus souvent minier, contribuant par une migration de peuplement à un développement d'infrastructures tiré par l'économie dans les terres d'Oural et de Sibérie, jusque lors vides de zones urbaines.

Agriculture : Aussi, la guerre avait entrainé un relâchement de la collectivisation et certains soviétiques n’hésitaient pas à cultiver leurs propres lopins de terre afin de vendre leurs produits au marché noir. Semblant de capitalisme, les lopins sont immédiatement expropriés et redistribués.
Afin de mieux gérer la collectivisation des terres, les kolkhozes sont regroupés dans des unités plus vastes le but étant de créer de nombreux sovkhozes pour que le niveau de vie des paysans égale celui des ouvriers. Sur les conseils de Kaganovitch, des agrovilles sont mêmes construites dans les régions fertiles d’URSS.
Le prix des denrées et principalement des céréales est équilibré par rapport au prix vendu au marché noir afin que les paysans n’aient pas la tentation de se livrer à quelques exploitations privées et donc attaquer l’Etat.

Le secteur militaro-industriel reste très dynamique en raison des tensions évidentes avec les pays capitalistes qui se font menaçants. Ainsi, depuis la fin de la guerre la planification de la production militaire a bien entendu était réduite mais reste haute en raison également de la modernisation des appareils de l’Armée Rouge.

DEFENSE

En raison des très bonnes relations existantes avec les pays européens avoisinant l'URSS (à l'exception de la Finlande), les lignes de fortification et de défense dites "Staline" et "Molotov" vont être progressivement démilitarisées en raison des coûts élevés que représente l'entretien pour, en somme, une utilité très faible. Les soldats affectés aux divisions dites de fortifications vont être réaffectées et l'armement va être stocké provisoirement dans les hangars de l'Armée Rouge. En outre les fortifications resteront des zones militaires et ne seront, pour le moment, en aucun cas détruites.

DIPLOMATIE

Fondation du Kominform : autrement appelé « Internationale Communiste », le Kominform, bureau d’information communiste, a pour but d’assurer la cohésion du monde communiste. Les partis communistes du monde sont tous invités à rejoindre le Kominform présidé par le Secrétaire Général du PCUS.

Sommet de Budapest : en accord avec la République Populaire de Hongrie, un sommet est organisé par l’URSS à Budapest où sont invités : la République Démocratique d’Allemagne, la République Socialiste d’Autriche, la République Socialiste de Bulgarie, la République Socialiste de Turquie, la République Socialiste de Pologne, la République Socialiste de Prusse Orientale, la République Populaire de Roumanie et la République Socialiste de Tchécoslovaquie. Le Maréchal Joukov ainsi que le Commissaire du Peuple chargé de la Défense Timochenko seront présents pour présider cette vaste réunion.

DIPLOMATIE

L'URSS condamne fermement l'irrespectueuse intervention américaine au Nicaragua. Une fois de plus, au nom d'une doctrine bancale et d'arrières pensées impérialistes de la part de cette puissance intervenante, cette dernière a tout bonnement nié le droit d'ingérence du Nicaragua en allant combattre une faction armée révolutionnaire se battant uniquement pour la liberté et l'égalité. De plus cette intervention trahit une nouvelle fois la diplomatie agressive et impérialiste des Etats-Unis d'Amérique. Cette action méprisable est à nos yeux tout à fait intolérable et nous invitons nos alliés à condamner de la même manière cette intervention se faisant sans appui de la part de la communauté internationale, bafouant et les droits des pays à disposer d'eux-mêmes et l'avis du peuple nicaraguayen.

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Programme spatial

Le programme spatial soviétique été lancée dès les années 30 au sein de 2 organisations majeures :
- le GDL (Laboratoire de dynamique des gaz) fondé en 1921 par l'ingénieur chimiste Nikolaï Tikhomirov: ce laboratoire de recherche militaire installé à Léningrad rassemble 200 chercheurs travaillant principalement dans le domaine de la propulsion à propergol solide mais aussi de la propulsion à ergols liquides. Dans les années 1930 il est dirigé par Ivan Kleïmenov et emploie notamment Gueorgui Langemak spécialiste de la propulsion à propergol solide et Valentin Glouchko spécialiste de la propulsion à ergols liquides.
- le GIRD (Groupe d'Étude de la Propulsion par Réaction) qui rassemble à Moscou 60 chercheurs qui développent des prototypes de moteurs, fusées et avions fusées propulsées par des ergols liquides. Fondé en 1931 par Friedrich Tsander il est dirigé par Sergueï Korolev, le futur père de l'astronautique soviétique, et emploie plusieurs spécialistes dont Mikhaïl Tikhonravov. La première fusée à ergols liquides, GIRD-9, est mise au point par ce laboratoire et lancée le 17 aout 1933.

Ainsi, le Gouvernement annonce la fusion de ces deux organismes sous le nom d’Institut de recherche scientifique sur les moteurs à réaction sous la direction de Serguei Korolev, disciple de Troisovski, précurseur de l’exploration spatiale.
La première rechercher portera sur la création d’un lanceur capable d’envoyer un objet en orbite autour de la Terre. Grâce à la technologie allemande perquisitionnée durant la prise du IIIème Reich de nombreux travaux ont permis à nos chercheurs et scientifiques d’avancer considérablement dans leurs recherches.

Aussi, nous avons bien conscience que ces recherches nécessitent une plus grande liberté pour une élite intellectuelle et scientifique. Pourtant, les recherches seront surveillées par les agents du NKVD tout comme les scientifiques et chercheurs ainsi que leur famille.

- DEFENSE -

Une nouvelle planification de la construction militaire est mise en place avec pour but non seulement de remplacer les armes vétustes de l'Armée Rouge mais également d'exporter des armes aux pays alliés.

Planification de production militaire :

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Développement militaire :
Marine :
- Nouveau projet de Frégate classe « Riga », imitée de l’ancienne Classe Kola, cette frégate se différenciera se sa grande sœur en étant un modèle plus petit et légèrement plus rapide.

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Armée de l’air :
Chasseurs :
- Le Mikoyan-Gourevitch MiG-17: cet avion reprend en gras les mêmes lignes que le MiG-15 avec une nette amélioration.

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Bombardiers :
- Miassichtchev M-4 : nouveau projet de bombardier avec un rayon d'action très intéressant.

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- Tupolev Tu-95 : Le bureau Tupolev a quant à lui proposé un nouveau modèle encore au stade de projet. Avec un rayon d'action fort et une endurance longue, ce nouveau bombardier pourrait révolutionner la stratégie militaire aérienne soviétique.

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Avion de transport :
- Iliouchine Il-14 : nouveau prototype d'avion de transport de troupes ou de matériel avec une capacité de 1 200

Spoiler:

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POLITIQUE INTERIEURE

Afin de conserver une unité distincte de l’Union Soviétique, plusieurs réformes vont être adoptées et mise en place par les parlements des différentes RSS et RSSA. Passant d’abord par l’administration, la sphère politique, économique, culturelle et éducative ces mesures ont pour objectif de mettre en avant une culture commune à toute l’Union Soviétique tout en conservant, bien entendu, les cultures locales. Le dernier recensement de 1949 dressait une liste de 108 peuples différents allant des millions de russes aux quelques poignées d’aléoutiens, cette disparité culturelle et linguistique est un rempart considérable à l’uniformisation sociale de l’URSS. Le dernier rapport expliquait que c’était principalement en périphérie de l’URSS dans des peuples souvent non-slaves et de tradition principalement non-orthodoxe que le russe était le moins bien parlé. Ainsi, il s’agit de faire sentir à ces peuples qu’ils sont une partie intégrante de l’Union Soviétique bien qu’un sentiment d’appartenance à une culture dite locale peut être respecté. Le but étant de pouvoir communiquer de manière plus simple entre les différentes entités de l'URSS avec une langue et un alphabet commun.

Tout d’abord la langue maternelle en tant qu’intégrité linguistique est souvent conservée dans ces régions même en milieu urbain. Ainsi la première mesure bien qu’elle soit déjà mise en place depuis plusieurs années sera d’accentuer l’utilisation du russe comme langue officielle dans l’administration ainsi que dans la vie quotidienne (indications, télévision, radio, journaux), en outre une seconde langue locale pourra être utilisée en second plan. Le but étant d’intégrer le russe en tant que langue principale de l’URSS entière.
La chose sera la même pour ce qui est de l’éducation, les établissements devront obligatoirement donner des cours de russe et ce à chaque niveau. Les études supérieures dans les Universités devront être données de manière prioritaire en russe sauf exceptions (ex : RSS d’Ukraine). Pour cela, des enseignants de russes seront envoyés aux quatre coins de l’URSS afin de mettre à bien ce plan éducatif. Aussi l’alphabet cyrillique sera largement privilégié.
Par ailleurs, les langues locales seront toujours conservées et en aucun cas le pouvoir pourra d’une façon ou d’une autre forcer une sorte de russification de l’URSS. Le but étant pleinement stratégique afin de renforcer une certaine cohésion au sein de l’Union.
Enfin, les postes clés seront confiés de manière prioritaire à des natifs des différentes entités constituant l’URSS.

Secrètement, le russe sera bien sûr mis en place en tant que langue officielle de l’URSS, une sorte de hiérarchie linguistique sera plus ou moins mis en place par rapport à la proximité avec les langues les plus populaires.
Les postes clés dans l’administration des RSS et des RSSA seront confiés à de fervents défenseurs de la culture et de la langue russe, tout en conservant les langues locales.
Par ailleurs, les minorités ethniques posant de véritables problèmes et pouvant mener à de graves troubles seront déportées tandis qu’une colonisation russe des zones peu habitées ou sensibles de l’Union sera mise en place.

DEFENSE

59 divisions d’infanterie soit 885 000 hommes sont toujours déployés en Europe de l’Est afin d’assurer l’intégrité des pays. Le District Européen est directement dirigé par l’Etat Major et donc par le Maréchal Joukov. La présence militaire soviéitique sur les 7 pays est géré par un Gouverneur militaire dans chacune des républiques. Bien entendu, cette présence militaire ne remet pas en question une quelconque indépendance de ces nations mais est bien nécessaire à une reconstruction matérielle mais également socio-politique. De plus les soldats soviétiques aident directement de leurs mains à la reconstruction comme ils aident dans les champs. Enfin, cette présence est pour le moment provisoire puisque l’Armée Rouge est aussi présente afin de former des armées nationales pour chacune des républiques.

La dotation en équipement et en armement par secteur sera bientôt dévoilée.

District Europe de l’Ouest :

RDA : sous le commandement du Maréchal Ivan Koniev.

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Autriche : sous le commandement du Maréchal Vassili Tchouïkov

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District Europe Centrale :

Hongrie : sous le commandement du Général Nikolaï Krylov

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Tchécoslovaquie : sous le commandement du Général Andreï Gretchko

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Pologne : sous le commandement du Maréchal Constantin Rokossovski

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District Europe de l’Est :

Prusse Orientale : sous le commandement du Général Kirill Moskalenko

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Roumanie : sous le commandement du Général Ivan Petrov

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DIPLOMATIE

Communiqué à BUDAPEST :

L'ensemble de la commande est acceptée, en revanche la licence de l'AK-47 ne pourra être délivré qu'à partir de l'année prochaine. Par ailleurs, 50 chars T-34 et 85 canons ZiS-3 sont offerts à l'Armée Hongroise afin qu'elle puisse vite se consolider et assurer la défense de son territoire et donc du communisme entier.

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DEFENSE

Suite à la signature conjointe du Pacte de Tachkent avec le Royaume d'Afghanistan, la construction d'une base militaire aérienne est lancée dans la banlieue de Ghazni à 100km au Sud de Kaboul.
Elle sera constitué de 60 avions de l'Armée de l'Air Soviétique :
- 20 bombardiers IL-4
- 20 chasseurs MiG-15
- 10 chasseurs Yak-19
- 10 avions de reconnaissance LA-9

La base abritera ainsi 2.000 soldats soviétiques avec 20 chars T-54, 20 véhicules de transport de troupes, 20 véhicules de reconnaissance et 10 pièces d'artillerie ZiS-3.
La base accueillera de temps à autres de soldats afghans pour des formations.

DIPLOMATIE

Ayant eu vent des incidents à la frontière indo-afghane concernant des armes de manufacture soviétique qui, selon les sources, allaient en direction de l'Inde, nous demandons au gouvernement indien de remettre à l'URSS via l'Afghanistan lesdites armes ainsi que le chauffeur et autres personnes concernées. De toutes évidences ces armes proviennent du surplus militaire soviétique qui est en vente aux pays alliés, nous déclinons toutes responsabilités dans ce malentendu. Une enquête interne à l'Armée Rouge a été ouverte afin de découvrir comment ces armes ont pu rejoindre l'Inde sans l'accord de l'URSS. Nous prions l'Empire Britannique et le Raj indien d'excuser cette faute logistique.

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POLITIQUE INTÉRIEURE

NKVD

Le NKVD poursuit sa lutte contre les ennemis du régime soviétique, certaines minorités ethniques nous laisse entendre qu'elles menacent l'unité de l'URSS. Ainsi l'accent est mis sur les pays baltes, l'Ukraine, le Caucase et l'Asie Centrale. Pour autant ces répressions ne visent pas telle ou telle particularité ethnique au nom d'une tare biologique mais d'éradiquer toute forme de contestation culturelle possible risquant d'entraver le projet de construction d'une communauté de nationalités socialistes soviétiques et de freiner la réalisation du communisme.

DIPLOMATIE

Les différents postes d'Ambassadeurs en Europe de l'Est sera un rôle prestigieux de conseiller et observateur de l'Union Soviétique auprès des jeunes républiques socialistes naissantes afin de les mener justement sur la voie du socialisme et de la collectivisation accélérée des terres ainsi que désagrégation de l'Eglise, symbole tout puissant d'un élitisme socio-économique passéiste. Les ambassadeurs seront accompagnés par des interprètes traduisant les réunions des ministres et du gouvernement des différents pays auxquels assisteront systématiquement les ambassadeurs pour le moment afin de conseiller de guider les gouvernements actuels en s'inspirant directement du modèle soviétique.

Nomination des différents ambassadeurs :
- RDA : Ivan Ilyitchev
- Pologne : Arkady Sobolev
- Bulgarie : Mikhail Bodrov
- Tchécoslovaquie : Valerian Zorine
- Hongrie : Dmitry Chuvakhin
- Prusse Orientale : Vasili Valkov
- Autriche : Andreï Smirnov
- Roumanie : Sergo Kavtaradze

En outre, en concordance avec les Gouverneurs militaires des différentes républiques, la ligne politique, économique, sociale, culturelle et militaire des républiques socialistes d'Europe de l'Est sera surveillée de près grâce à notamment au Pacte de Budapest, au CAEM, au Kominform on encore grâce au SMERSH de Lavrenti Béria.

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DEFENSE

Afin d’intégrer parfaitement la République Socialiste de Bulgarie au sein du Pacte de Budapest et COMECON, l’URSS prévoit un plan d’aide au développement et à la défense. Le pays a été miné par des tensions constantes avec son homologue pro-occidentale ralentissant son développement économique et la modernisation d’une armée digne de ce nom. En tant que parti intégrante de l’Alliance Militaire de Budapest, l’URSS met en place une présence militaire en Bulgarie afin de répondre aux besoins de sécurisation et de défense du territoire bulgare, qui, pourra profiter de cette vigilance soviétique pour se concentrer sur des affaires internes. L’Armée Rouge en présence pourra, également, former les forces armées bulgares.
Ainsi, une base militaire de l’Armée Bulgare à Veliko Tarnovo sera évacuée et louée à l’Armée Rouge qui procèdera rapidement à la modernisation de la base afin d’en faire une piste d’atterrissage et une base aérienne. Enfin, une partie du port de Varna dans la Mer Noire recevra 3 destroyers clase Gneyvni et 1 destroyer classe Leningrad appartenant à la Flotte de la Mer Noire.

Effectifs prévus de la base de Veliko Tarnovo :

Spoiler:

En outre, l'URSS annonce qu'un vaste programme de modernisation de la Marine Soviétique sera bientôt mis en place.

DIPLOMATIE

Réaction à la Guerre d'Indochine :

L’URSS annonce officiellement qu’elle reconnait le gouvernement du Vietnam d’Hô Chi Minh en tant que dirigeant officiel de ce pays naissant. Si l’URSS ne cherche pas à froisser ses relations avec la République Française, il n’en reste pas moins que notre camarade Hô Chi Minh se bat justement pour la cause la plus noble qu’il soit : la liberté. Colonisés, humiliés, et oppressés, c’est tout naturellement que les vietnamiens réclament à disposer d’un pays et non pas d’être géré par une puissance étrangère. Et nous félicitons le peuple vietnamien pour avoir choisi la voie la plus démocratique et égalitaire qu’il soit : le socialisme.
En outre, il serait grand temps que la France au même titre que les autres puissances colonisatrices réalisent que l'impérialisme dont elles font preuve dans leurs colonies respectives est un vestige passéiste d'un autre temps.

Message à l’Empire d’Iran :

Dans un but uniquement stratégique et défensif en plus d’un signe de bonne entente entre nos deux nations, nous pensons que l’établissement d’une base navale soviétique sur la côte sud iranienne pourrait sans nul doute offrir un formidable moyen à la Marine Soviétique de défendre avec adresse le littoral iranien au nom de notre alliance tacite.

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DIPLOMATIE

Missive diplomatique au Parti Communiste Cubain :

L'URSS a eu vent des volontés du peuple cubain de s’émanciper de la lourde oppression de la dictature pro-impérialiste de Batista. Votre colère qui gronde est arrivée jusqu'à nos oreilles, en leader du monde libre socialiste nous vous proposons notre aide afin de renverser par la méthode de votre choix le pouvoir en place et rendre au peuple libre de l'île de Cuba le pouvoir, c'est là la définition même de la démocratie que vos dirigeants corrompus ont trop longtemps oublié. Si le son de la révolte a sonné, sachez, messieurs, que vos camarades soviétiques vous épauleront dans cette lutte juste contre la dictature capitaliste.

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DEFENSE

-Constructions de fortifications-

Avec l'accord des différents pays du Pacte de Budapest, l'URSS et les gouvernements de pays concernés lancent la construction de fortifications sur les frontières entre les pays alliés de l'URSS et ses voisins que nous jugeons parfois comme menaçants. Dès le début de l'année 1950, les fortifications soviétiques de la Ligne Staline et Molotov avaient été évacuées en raison de son inutilité évidente et du coût qu'elles représentaient. Bien entendu les armements présents sur les fortifications avaient été démontés et stockés.  

Détails des fortifications :
Une première ligne se fera à environ 10km des frontières appelée « Ligne de Défense principale », avant celle-ci sera mis en place une ligne première avec des avants postes faite de barrières et de barbelés, les passages entre les frontière en temps de paix se feront par les différents Check-point.

- Entre les avant-postes et le Ligne de Défense principale seront placées 3 séries de rails antichars.
- Les abris d'intervalles destinés à assurer la protection d'une partie des troupes combattantes à l'air libre. Il s'agit en fait de casernes souterraines équipées uniquement pour le combat rapproché.
- des casemates avec des canons antichars de 100mm (M1944), ainsi qu’une cloche pour deux mitrailleuses. Les ouvrages s'intègrent dans cette ligne, avec des blocs d'infanterie servant de casemates et des blocs-tourelle équipés d'une tourelle de mitrailleuses ou pour armes mixtes (comprenant des mitrailleuses et des canons antichars de 47 mm).
- Des tourelles en acier doubles et mobiles de 3 à 4 mètres de diamètre de 115mm pour mitrailleuses de 108mm (DShK-1940) et canons de 75 mm. Son rôle est d'assurer la défense rapprochée de son ouvrage (notamment frontalement) et d'intervenir en renfort des casemates d'infanterie.
- Dans plusieurs casemates des obusiers 81mm et des mortiers 82mm seront installés.
- Il y aura également des blocs d’entrée pour chaque ouvrage relié par des galeries souterraines. Ces entrées donnent accès au réseau de galeries qui relient les différents éléments de l'ouvrage. En général les ouvrages sont à 30 mètres de profondeur, afin d'être suffisamment protégés et le moins visible possible. Seuls les entrées et les blocs de combat sont donc visibles de l'extérieur d’un ouvrage. Les entrées des ouvrages sont toujours rejetées bien à l'arrière des blocs actifs, parfois à plusieurs kilomètres pour les ouvrages de plaine. Un ouvrage peut ainsi avoir plusieurs kilomètres de galeries (environ une dizaine pour les plus gros) mais tout dépend de sa situation géographique. Dans ce cas, des trains sur voie étroite à traction électrique permettent d'acheminer le matériel et les munitions aux blocs de combat.
- On retrouve aussi sous terre une caserne avec les chambrées pour la troupe, une cuisine, une infirmerie avec parfois un bloc opératoire, une salle des filtres (des filtres à air en cas d'attaque au gaz), une centrale de production d'électricité (tout dans un ouvrage fonctionne à l'électricité) pouvant compter jusqu'à quatre groupes électrogènes, des réservoirs d'eau, de carburant et parfois un magasin principal de munitions. Tous ces organes se trouvent proches des entrées de l'ouvrage et sont reliés par galerie aux blocs de combat.
Enfin des lignes secondaires seront présentes à 15km des fortifications avec principalement quelques casernes de soldats de l'Armée locale avec à leur disposition des DCA (ZPU-2) et des canons antichars M1944.

Frontières de l'Autriche :

Plusieurs forts seront construits en Autriche, ce dernier devra donc former des brigades alpines et des brigades de forteresses.

CARTE:

Bases aériennes Autriche-Sud :
- Villach-Est (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9)
- Tyrol centre (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9)

Frontières de la Hongrie :

CARTE:

Bases aériennes Hongrie-Sud :
- Pécs (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9)
- Szeged (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9)
- Nagykanisza (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9)

Frontières de la RDA :

Cette frontière est particulièrement surveillée par des patrouilles nuit et jour, néanmoins la fortification de la frontière reste mince étant donné l'importance de cette frontière elle ne sera que protégée par quelques bunkers, des lignes de défenses secondaires et un dispositif de surveillance.

CARTE:

Bases aériennes RDA-Ouest :
- Emden (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).
- Cloppenburg (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).
- Münster (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).
- Dortmund (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).
- Essen (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).
- Francfort (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).
- Karlsruhe (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).
- Fribourg (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).

Frontières de la Roumanie :

Le Danube est une frontière naturelle entre la Serbie yougoslave et la Roumanie à partir de la ville de Bela Crkva jusqu'à la Bulgarie s'étendant sur plus de 120km. Les forces nationales roumaines seront donc présentes sur la rive roumaine du Danube par des casernes ici et là avec notamment des pièces d'artillerie pouvant atteindre la rive yougoslave du Danube. Enfin un seul pont sera ouvert pour passer entre les deux rives.

CARTE:

Bases aériennes Roumanie-Ouest :
- Timisoara (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).
- Resita (25 PO-2 équipés de caméras pour la patrouille et la reconnaissance, 20 MIG-15, 20 TU-2, 5 YAK-9).

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DEFENSE

MODERNISATION DE LA MARINE

Comme annoncé précédemment, la Marine Soviétique doit et va être modernisée. Point faible de l'Armée Rouge de par l'étendue du territoire de l'Union, elle doit constituer une base forte de la défense du territoire soviétique et de ses alliés et pour cela, le nombre de navires va être largement augmenté tandis que les navires les plus obsolètes seront détruits ou vendus.
Cette production ne se concentrera pas uniquement sur le territoire de l'Union Soviétique mais également sur les chantiers navals de Pologne, d'Allemagne et de Roumanie dont les armées pourront à court termes profiter des licences de navires soviétiques lorsque l'organisation de leurs armées et de leurs marines seront au point ce qui rendra la force d'intervention et de défense du Pacte de Budapest bien plus remarquable.
Nous estimons que la meilleure stratégie à adopter en ce qui concerne la construction navale, est la mise au point d'une flotte défensive dont le but serait d'empêcher toutes formes de débarquements sur le sol soviétique à l'Ouest comme à l'Est. Ainsi, si la Mer Noire est pratiquement entière sous contrôle soviétique et de ses alliées, la Mer du Nord et la Mer Baltique pour le Nord de l'Europe et la côte Pacifique restent, selon nous des zones que nous devons sécuriser. Il en est de même pour la Mer de Barents qui cependant reste protégée la moitié de l'année par les glaces.

Les chantiers navals militaires soviétiques sont concentrés sur trois points.
Premièrement: les chantiers navals d'Ukraine (Sébastopol, Odessa, Marioupol) qui fournissent les flottes de la Mer Noire et de la Méditerranée rendue accessible grâce à la base soviétique à Izmir en Turquie qui conforte l'URSS dans son contrôle de la Mer Noire et surtout des détroits turcs. D'autant plus que la reconstitution d'une Marine Roumaine et Bulgare ainsi que la modernisation d'une Marine Turque fournirait à la Marine Soviétique des appuies formidables dans différentes zones de la Mer Noire avec un point d'attache dans des bases navales étrangères comme en Bulgarie. Ainsi l'objectif pour l'Amirauté de la Mer Noire et le contrôle total des détroits. D'un point de vu défensif, seulement la Turquie est à porté d'une marine ennemie et la défense du littoral turc n'en sera que renforcé.
Deuxièmement, les chantiers navals de la Mer Baltique, Gdansk, Leningrad ou encore Tallinn constituent la principale manufacture de la Flotte de la Mer Baltique avec des appuies à Klaipeda, Kaliningrad ou encore sur l'île de Rugen en RDA. De plus, l'entrée des pays baltes en tant que RSS permettent de garder Leningrad de toute attaque maritime et c'est seulement la Finlande qui pourrait constituer une menace de très faible ampleur pour l'URSS. Afin de défendre les côtes des pays alliés à l'URSS et donc la route vers Leningrad un dispositif d'artillerie côtière mais surtout un dispositif aérien de reconnaissance et d'espionnage depuis plusieurs bases côtières décrites dans une carte ci-dessous et qui seront également assistés par des navires de patrouille et de surveillance des côtes. Enfin une base navale va être ouverte sur la côte atlantique de la RDA afin de garantir l'accès à la Mer Baltique en passant par les détroits des îles danoises.

Bases aériennes (côtières):

Enfin la côte Pacifique de par sa taille sera uniquement constituée de bases aériennes le long du littoral en plus de navires de patrouille. Avec un pacte de non agression de la part du Japon nous espérons pouvoir croire en son pacifisme, néanmoins la flotte du Pacifique sera l'une des plus touchée par cette modernisation.

Chaque base aérienne côtières destinées donc à la surveillance et à l'interception d'appareils ou de navires ennemies seront constituées des appareils suivants : 15 PO-2 pour la surveillances, 10 MIG-15, 10 YAK-9, 5 TU-2.

Ainsi afin de moderniser la flotte, une planification annuelle est mise en place qui sera modifiée chaque année en fonction des possibilités économique et industriel ainsi qu'en fonction des modernisations/innovations en matière de construction navale.


Planification de la production navale : [/b]

Spoiler:

DIPLOMATIE

Message à la République du Venezuela :

En raison de la récente attaque de la part du Colombie, sachez que vous avez tout notre soutien qui commence dès lors par l'envoi secret par navires arborant un pavillon autre que soviétique ou allié de : 2 500 fusils Mosin-Nagant, 2 000 mitrailleuses K-50M, 3 000 mitrailleuses Dshk, 800 fusils antichars PTRD, 800 mortiers Type 63 et 8 000 grenades RGD-33. Dans l'impossibilité d'envoyer des hommes ou des blindés, nous envoyons 500 instructeurs militaires soviétiques afin de soutenir et d'aider l'Armée du Venezuela dans cette guerre.

Message à la République Socialiste de Turquie :

Nous vous proposons l'achat de 2 destroyers classe Gnevny et de 1 croiseur Leningrad. Aussi, afin d'aider la modernisation de votre Marine de Guerre, nous envoyons sur le champ 150 ingénieurs soviétiques afin de mettre au point des modèles de navires de guerre d'inspiration soviétique.

Union des Républiques Socialistes Soviétiques

Союз Советских Социалистических Республик

POLITIQUE INTERIEURE

"La couleur du fer..."

Le Camarade Staline, Père du Peuple, vient de fêter ses 72 ans et tout indique que son état de santé est préoccupant. Passant la plupart de ses journées dans sa Datcha de Kountsëvo, ses apparitions publiques se font rares et son rôle semble plus symbolique qu’autre chose, mais quel symbole… Pendant ce temps, le pouvoir est assuré par ses proches conseillers comme Molotov, Malenkov, Joukov, Beria, Kaganovitch, Boulganine…etc. Néanmoins, ce retrait progressif de Staline laisse entrevoir des heures sombres pour l’avenir de l’Union Soviétique, en effet se pose immédiatement la question de la succession. Staline a pris une telle place et joue un tel rôle à la tête du pays comme en figure de chef d’Etat pour la Communauté Internationale qu’il semble peu évident de lui succéder sans faire tomber l’Union Soviétique dans une grave crise identitaire et sociale. D’autant plus que si sa succession est plus ou moins déterminée par Staline en personne, sa disparition assurerait-elle tout de même le respect de son choix par ceux qui tiennent entre leurs mains le réel pouvoir ? Pour les raisons évoquées précédemment, Staline a donc pris soin de favoriser l’entrée en scène de son successeur sans qu’une crise politique interne au PCUS éclate au grand jour et montre au monde entier une quelconque faiblesse de la part de l’URSS. Ainsi, deux tendances se distinguent au sein du Politburo, d’une part Lavrenti Béria, chef du NKVD, a longtemps été considéré comme le successeur naturel de Staline qui avait largement fait savoir que c’est à lui que reviendrait la tête du pays, soutenu par le Maréchal Joukov (chef d’Etat-Major), par Timochenko (Ministre de la Défense) et enfin de manière secondaire par Molotov (Ministre des Affaires Etrangères). D’autre part Malenkov (Président du Conseil des Ministres) se présente également comme un sérieux candidat à la succession avec le soutien notable de Kaganovitch (Gosplan), Boulganine (Membre du Politburo) et Khrouchtchev (Secrétaire du Comité Central). Ce dernier groupe surnommé « Clan Malenkov » reste cependant moins proche de Staline, qui, par sa vieillesse et son état de santé est très enclin à une paranoïa effrayante.

En outre, afin de préserver l’URSS d’une crise politique majeure, Lavrenti Beria et ses proches collaborateurs ont décidé, dans le dos de Staline et dans le plus grand des secrets, de poser les bases de la future URSS en passant par une « élimination » tactique des opposants potentiels à commencer par le clan Malenkov. Ainsi, depuis plusieurs mois, le « Clan Beria » prépare de fausses accusations visant les membres qu’ils considèrent, pour ainsi dire, dangereux pour la stabilité de l’Union. Béria étant littéralement maître du NKVD, une telle entreprise lui est tout à fait possible.

Portant les lourdes accusations aux yeux du Camarade Staline, ce dernier ordonne l’arrestation sur le champ de Malenkov, Boulganine, Khrouchtchev, Kaganovitch ainsi que nombre de leurs conseillers ou de leurs « poulains ». Les accusations sont simples, avoir monté un complot afin de lentement écarter le Maréchal Staline en tant que « Chef d’Etat » de l’URSS en prenant peu à peu le contrôle du PCUS. Dans la foulé, un grand procès va être mis en place à Moscou et sera présidé par Andreï Vychinski, ce même procureur général qui avait mené les grands procès de Moscou en 1936.

DIPLOMATIE

C'est avec une grande déception que nous venons d'apprendre le recul de l'Etat Impérial d'Iran dans des négociations et des pourparlers qui avaient, selon nous, aboutis à des relations cordiales si ce n'est amicales entre nos deux nations.
Nous regrettons une telle réaction de la part de l'Etat-Major iranien qui a préféré perfidement fuir vers les pays occidentaux en pensant que l'herbe y serait plus verte et le sang moins rouge.