[Rencontre] Rencontre secrète entre la Répuclique racée de Longornian, la Rép. libre du Détroit et la Rép. Féd. du Mannheim [TERMINE]

République racée de Longornian

Le Président de la République racée du Longornian, Richard Mattombu, attend avec impatience dans son palais impérial la venue des dirigeants politique des autres pays convoqués. À l'entrée du palais, les gardes rapprochés du Président attendent les dirigeants afin de les escorter jusqu'à la Grande salle du conseil. Dieudonné Mattombu, Ministre commercial ainsi que le ministre du dévelopement du pays et le ministre des finances sont présents.

République Fédérale du Mannheim

Le Premier Ministre Rudolf Von Jaeger a accepté l'invitation de la République racée de Longornian et vient tout juste d'arriver.

République racée de Longornian

Le Président de la République racée du Longornian, Richard Mattombu, alla à la rencontre du Premier Ministre Rudolf Von Jaeger. Il lui serra la main d'une façon très franche et amicale et lui dit: Bon matin M. le Premier Ministre. En espérant que le voyage n'était pas trop pénible. Étant donné l'absence du représentant de la République libre du Détroit, veuillez vous asseoir. Les domestiques vous apporteront à manger et à boire. Nous avons du très bon rhum et de la viande de première qualité. En attendant voici, ce que j'ai à vous dire.

Le Prsident de la République M. Mattombu pris un siège à environ 1 mètre de distance de M. Von Jaeger.

Je ne passerai pas par 4 chemins. Je connais un peu vos intentions de colonisation du territoire vers le sud-est. La République libre du Détroit veux aussi coloniser vers le nord-ouest. Mon territoire se place exactement au travers de vos chemins. Étant une puissance commerciale et non pas militaire, je ne pourrai pas vraiment rivaliser contre vos 2 pays. Mais je ne laisserai pas mon territoire se faire coloniser. Cependant, je peux voir en vos 2 pays une occasion de commercer à long terme. Alors je vous propose ceci: Vous m'expliquez vos intentions de colonisation et je ne m'imposerai pas contre votre volonté. Je ne coloniserai pas les territoires que vous pensez coloniser. Cependant, j'aimerais un pacte commercial qui avantagerait nos 3 pays ensemble. Nous pourrions avoir un réel avantage concurrentiel sur beaucoup de pays. De plus,en temps de guerre, nous pourrions nous entraider mutuellement tous les 3 et ainsi avoir une plus grande chance de survie. Présentement, je n'ai qu'un seul Pré-Dreadnought, un seul croiseur et 3 000 hommes mais j'ai de plus grandes ambitions militaires au cours des prochaines années. Si vous pouviez me dire les ressources qui vous manquent, je suis sûr que nous pourrions trouver un terrain d'entente sur les possibilités de développement commercial à long terme entre nos 2 pays.

Alors, qu'en dites-vous?

Pendant ce temps, les domestiques déposaient sur la table environ une vingtaine de plats de viandes différents ainsi que du pain, du fromage, des fruits, et bien entendu, de l'alcool à rendre saoul n'importe quelle armée!

République Fédérale du Mannheim

Le Premier Ministre Rudolf Von Jaeger ne cachait pas sa satisfaction à la vue du repas qui se présentait à lui et saluait la générosité de cette invitation. Ayant écouté attentivement le Président républicain-longorne, il s'empressa de répondre :

Je salue votre initiative que d'avoir invité nos nations respectives et je respecte par ailleurs l'absence de mon homologue du Détroit. Vous avez souhaité aller dans l'immédiat sur le fond du sujet, alors je répondrai dans le même esprit.
Actuellement, le Mannheim travaille à des désirs expansionnistes, comme nombre de nations du monde. Le Mannheim est une nation des plus démocratiques et des plus ouvertes au monde. Nous cherchons ainsi à étendre nos idées républicaines, démocratiques, mais aussi d'inspirations libérales à l'ensemble du monde. En revanche, le Mannheim est aussi une République Fédérale et en terme de subdivisions territoriales, notre système n'est pas prévu pour un élargissement démesuré. Si vous avez des ambitions territoriales particulières, vous pouvez nous les présenter et nous pourrons en discuter calmement.

Sachez néanmoins que pour ces mêmes raisons, le Détroit, au lieu de s'asseoir à la table des négociations, a attaqué d'une façon assez lâche, il y a 7 ans de cela, notre territoire national d'outre-mer et notamment le port de Freihafen car il peut encore aujourd'hui représenter pour lui une enclave étrangère dans ses terres. Notre population a été réellement kidnappée et ceci, en secret, car nous l'avons remarqué seulement quelques mois plus tard. Avec les jeux d'alliance, nous avons failli basculer dans une guerre de grande ampleur. C'est un acte très grave vous savez.

Nous pouvons néanmoins saluer le repli du Détroit afin d'éviter un possible conflit militaire. Toutes les hypothèses auraient pu être rapprochées, sachant que le Détroit était allié à la République Fédérale de Chelov, elle-même venant de perdre une guerre contre les actuels alliés du Pacte de Fer. Au Mannheim, nous pensons réellement que c'est la contrainte et non la bonne volonté qui a obligé le Détroit à nous rendre Freihafen et sa population. Mais pour éviter d'envenimer davantage nos relations extérieures, nous travaillons actuellement à la normalisation des relations avec le Détroit.

Le Pacte de Fer, parlons-en. Le Mannheim est un membre fondateur de cette alliance politico-militaire, au même titre que le Jötunheim et le Danaheim. Le Danaheim, la première puissance militaire terrestre du monde. Nous ne sommes pas prêts à nous ranger dans une alliance redondante qui ne ferait que compliquer nos affaires étrangères. Sur nos questions de défense, nous avons donc déjà largement réfléchi à la question puisque le Pacte de Fer existe depuis bientôt 18 ans.
Notez également que, sur le plan commercial, nous appliquons une politique de réciprocité. Nous sommes en effet favorables à l'ouverture des frontières, au-moins pour le commerce, mais nous établissons les barrières tarifaires contre ceux qui les appliquent. Nous trouverons donc chacun intérêt à ouvrir nos frontière et nous pouvons que répondre positivement à votre demande sur ce point.

Mais en tout état de cause, le Détroit applique lui ce type de politique fermée et par sa position, freine nos exportations à l'étranger par la voie maritime.

République racée de Longornian

Le Président de la République racée du Longornian, Richard Mattombu, était plutôt surpris d'autant de franchise de son homologue. Je suis désolé d'apprendre ceci sur la République libre du Détroit. Étant donné son absence, je vous crois sur parole mais je préfère tout de même me faire ma propre opinion sur ses intentions passées et futures. Cependant, après m'être fait rejeté lâchement du Conseil de la région Aradienne, je ne peux pas me permettre un autre refus de votre part.

Concernant votre rejet militaire, je peux le comprendre aussi et je ne pousserai pas le sujet plus loin. Vous vous occuperez de vos affaires et je m'occuperai des miennes.

Mais je veux réellement produire un pacte commercial avec vous à court, moyen ou long terme. Dites-moi les resources qui vous manquent et je pourrai vous les procure. Présentement, mon pays manque cruellement de fer qui bloque nos projets au niveau militaire, infrastructures et recherche. Concernant le Détroit, je m'occuperai d'eux à leur retour.

Pensez-vous être en mesure de nous aidez? Je peux envoyer mes navires de commerce et je peux très certainement vous dépannez avec des ressources telles le bois, le pétrole et les minerais précieux. Alors, que pouvez-vous faire? Proposez quelque chose et j'accepterai presque aussitôt!

République Fédérale du Mannheim

Sur le plan clairement énergétique, nous avons déjà un fournisseur qui est l'Empire du Danaheim, avec qui nous entretenons des réseaux de transport communs et des relations diplomatiques très approfondies.

Dans l'actuel état des choses, vous semblez affligés de votre refus au sein de la Légion Aradienne. Que diriez-vous de venir négocier votre entrée au Pacte de Fer ? Sachez néanmoins que comme cela le laisse entendre, le Pacte de Fer exige que les politiques extérieures respectives des nations membres soient soudées, sans néanmoins empiéter sur les affaires intérieures et les moeurs de chaque pays.