Congrès de Londres

Il se découpera en 2 parties :
- l'une avec le dirigeant canadien où nous discuterons d'une probabilité de départ du Canada du Commonwealth
- l'autre où tout les dirigeants du monde seront invités pour discuter de potentiels investissements au Royaume Uni pour nous soutenir dans notre politique de relance

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Jour J-1, été 2014, Ottawa.

La tension semble monter dans la capitale Canadienne, alors que les dirigeants du pays doivent prendre l'avion, dans quelques minutes. Ils vont aujourd'hui vers ce qui sera sans aucun doute le rendez-vous le plus important de leur carrière politique, celui qui pourra marquer toutes les mémoires de tous les habitants de leur pays.

Deux hommes se tiennent côté à côté, entourés par une horde de garde-du-corps. Un petit peu plus en avant se trouve le Gouverneur Général, David Lloyld Johnston. Il est impassible. Ayant été nommé par la Reine, il a moins à gagner que son petit camarade qui se trouve à ses côtés. Ce camarade, légèrement en retrait et à la gauche de Lloyd Johnston, c'est Stephen Harper, le premier Ministre Canadien, celui qui représente le peuple, tandis que celui devant lui est plus représentatif de la Reine, Anglaise, que des Canadiens.
Ils ne se parlent pas, de toutes les façons ils ne s'apprécient pas.

Ils montent alors dans l'avion, prennent place, tous deux l'air grave. Une demi-douzaine d'heures plus tard ils seront à Londres, dans l'aéroport le plus important d'Europe.

Jour J, H-1

Deux hommes, toujours les mêmes, traversent les rues londoniennes dans une voiture blindée. Ils relisent tous deux leur fiche, ne cherchant même pas à admirer le paysage urbain, pas si magnifique que cela d'ailleurs lorsque l'on oublie les bâtiments les plus importants, bien que l'air frais remonte en ce moment même des parcs londoniens jusqu'à leurs narines.
La voiture s'arrête soudainement et une portière s'ouvre, un garde du Palais s'incline devant eux. Heureusement qu'il ne va pas trop loin où son chapeau aurait vite faire de toucher le sol.

Stephen Harper ne peut s'empêcher de sourire durant un instant, tandis que David Lloyd Johnston reste toujours aussi impassible.

Welcome to Buckingam Palace, Sirs !

C'est un autre garde, sûrement plus important que le premier qui vient de prendre la parole. Les deux Canadiens se regardent l'espace d'un instant, mais ne répondent pas. On les emmène alors dans un Salon agréable du Palais, où ils attendront la Reine.

Jour J, Heure H