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[Guerre] Conflit entre le Second Empire et des Etats Africains.

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Message par Sirda Sam 12 Jan 2013 - 20:46

[Guerre] Conflit entre le Second Empire et des Etats Africains. Second13


Guerres d’Afrique de l’Ouest


Carte de la région :

Spoiler:

Contexte :


Casus belli : Protection du Sénégal, Protection des Intérêts Français en Afrique, Stabilisation de la région.

Spoiler:


Forces en présence dans la région :
(Les pays en italique ne sont pas encore concercnés par les affrontements. Page régulièrement mise à jour.)

Spoiler:


Pertes des pays:


Spoiler:




Bataille de Mboul - Capitale du royaume du Cayor



Les colonels Louis Faidherbe et Émile Pinet-Laprade regardaient attentivement la capitale du royaume de Cayor avec leurs jumelles, montés sur des chevaux. Le gouverneur caressa ses moustaches, alors qu’à côté de lui, cinq pièces d’artilleries se préparaient à faire feu. Le royaume était très petit, son apogée était terminée depuis pas mal d’années déjà. Royaume africain, peu développé, les hommes se battaient en rangée avec des lances et des boucliers, comme les européens au Moyen-âge, voir dans l’antiquité. Cayor était extrêmement affaibli depuis l’arrivée des français, et la capitale n’était pas située très favorablement pour le monarque … Une attaque surprise achèverait le petit pays très rapidement, alors que les soldats ne sont pas préparés à se battre.


Derrière les pièces d’artilleries, au nombre de dix au total, près de trois-cent cavaliers se préparaient à descendre le flanc de la colline et de fondre sur les quelques centaines de défenseurs Adjars, alors que cinq-cents fantassins, en ligne et en bas, attendaient les ordres des officiers pour se lancer eux-aussi dans la bataille de capturer Mboul, et par la même occasion le roi. Émile, sabre à la main, baissa son bras, avant d’hurler « A l’attaque ! ». Immédiatement, les boulets furent expulsés violemment des bouches des canons, et vinrent percuter les lignes ennemies, alors que la première rangée faisait feu sur les guerriers du royaume. Avec une parfaite coordination, la seconde ligne vint remplacer la première et tirer à son tour sur les ennemis, puis la troisième, et à nouveau la première.

Trois slaves étaient déjà parties, et il y avait de quoi en faire encore une bonne trentaine, largement. Mais les canons cessèrent de tirer, alors que la première rangée se battait maintenant à la baïonnette contre les africains qui avaient chargés, avec le peu d’hommes restants. A ce même instant, les quelques trois-cents cavaliers dévalèrent la colline, chargeant par les côtés sur les troupes ennemies. Sabres à la main, ils taillèrent en pièces les lignes du milieu, alors que l’arrière battait déjà en retraite, se faisant canarder à nouveau par les canons qui attendaient un repli de l’ennemi pour à nouveau ouvrir le feu. Les cavaliers ne les suivirent pas, non, ils firent demi-tour pour annihiler les derniers combattants Adjars.

Mais la bataille ne s’arrête pas là, non, au contraire. Elle ne fait que commencer, la ville n’est pas encore tombée. Par groupe de douze, les fantassins s’enfoncent dans la capitale, alors que les cavaliers patrouillent dans les alentours, et partent vers le sud, afin de surveiller toute éventuelle fuite de l’ennemi ou arrivée de renforts. Le plus dur de la bataille commence ici, oui. Dans les étroites ruelles, ou dans les maisons de pacotillent des habitants, les guerriers surgissent de l’ombre et tuent des soldats en toute impunité, alors que les français sont obligés de se battre au corps à corps. Le fusil est inutile ici, car il n’y a plus les rangées habituelles, et les officiers ont assez de mal à diriger leur petite escouade. Quoi qu’il en soit, les troupes ne prirent qu’une petite demi-heure avant d’atteindre le palais.

« Soldats ! Investissez le bâtiment immédiatement ! » s’exclama le commandant Pierre Farre, qui dirigeait une reconstituée, composée de vingt-sept hommes provenant de différents groupes ayant perdu leurs officiers. Le palais est investit rapidement, et les quelques affrontements contre des gardes sont remportés par les troupes françaises. « Le roi est capturé ! » affirma-t-il une dizaine de minutes après, euphorique. Si la bataille de Mboul est une écrasante victoire pour les français, près de mille deux cents soldats Adjars restent néanmoins prêts à se battre. Le gouverneur du Sénégal, dans toute sa bonté, propose aux troupes Adjars de se rendre, et de laisser les français s'emparer du royaume. Si elles acceptent, elles seront libres de reprendre une profession normale, et n'auront aucun problème, et la population sera bien traitée.


Pertes françaises : 51 soldats tués, 7 cavaliers tués, 9 officiers tués.
Pertes Adjars : 471 soldats tués, 42 soldats capturés, le roi capturé.
Sirda
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