[Conflit] Seconde guerre italo-éthiopienne [VICTOIRE ITALIENNE]

Royaume d'Italie



Contexte

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Forces en présence

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"La caduta del Leone"

14 avril 1936, Bataille de l'Ogaden, Sud de l’Éthiopie

Au petit matin, le quartier général militaire de Baydhabo, en Somalie italienne, s'agitait : une nouvelle offensive allait être lancée. Elle devait avant tout briser l'élan des colonnes éthiopiennes au sud du pays qui ne cessaient d'harceler les lignes de ravitaillements, obligeant l’État-major à réagir. C'est ainsi qu'à la demande d'Il Duce, le général Rodolfo Graziani enfonça les défenses indigènes sur plusieurs kilomètres avec 15 bataillons d'infanterie, 7 bataillons de Carro CV-33 et 5 bataillons Carro CV-35. Ces chars légers (le premier étant doté d'une mitrailleuse lourde et le second d'un canon léger) faisaient des ravages dans l'infanterie mal entraînée et facilement impressionnable de l’Éthiopie. Le tout était épaulé par un détachement des forces aériennes italiennes, composé de d'un escadron de Caproni A.P.1 et d'un escadron de bombardiers Savoia-Marchetti SM.81. La grande force armée longea la rivière Webi Shabelle pendant plusieurs heures avant de tomber sur un grand campement adverse : 70 000 éthiopiens attendaient patiemment les ordres de leur Empereur dans une clairière, à l'abri du désert.

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A 10h00, le général Rodolfo Graziani ordonna un pilonnage intensif de la position. Cette attaque surprise réveilla l'ardeur des combattants indigènes qui s'obligèrent à charger bêtement sur les positions italiennes. C'est alors que les tanks italiens, surgissant d'un versant des collines désertiques du pays, s'élancèrent à l'encontre des troupes sous-équipées et mal entraînées. Les chars légers faisaient des ravages, certains tuant plusieurs groupes d'ennemis qui chargeaient encore à la lance et au bouclier. Toutefois, le général fasciste avait mal mesuré le courage des combattants adverses qui étaient en train de perdre la guerre : les fantassins italiens se faisaient submerger, certains se battant contre 3 ou 4 ennemis à la fois. Rodolfo Graziani du alors lancer un appel radio à l'aérodrome de Beledweyne et demander un appui aérien. Les Savoia-Marchetti, des SM.81, lâchèrent plusieurs dizaines de bombes alors que les chasseurs mitraillaient les éthiopiens.

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Après un jour et demi de combats intensifs, l’Éthiopie essuyait un nouveau revers : la totalité de l'Ogaden était sous contrôle italien.

Pertes italiennes : 5 000 tués
Pertes éthiopiennes : 8 500 tués

31 mars 1936, Bataille de Mai Ceu, Nord de l’Éthiopie

Fin mars 1936, l’empereur Hailé Sélassié dont l’armée ne s’était alors pas engagée dans la confrontation décida une contre-attaque finale visant à chasser l’envahisseur de Mai Ceu dans le nord du pays. Cette décision impliquait un combat épique entre 31 000 Gardes Impériaux désespérés mais loyaux, face à 84 000 soldats italiens aguerris par des victoires éclatantes. L’attaque, repérée par les espions italiens, fut repoussée d’une semaine jusqu’au 31 mars, ce qui laissa le temps aux troupes fascistes de construire de nombreuses défenses sur les collines escarpées. Le 31, la charge des éthiopiens, digne des plus grands récits de batailles de l'Histoire, se heurta à un réseau de barbelés et de mines italiennes qui arrêtèrent pour plusieurs heures l'assaut.

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Une fois les défenses fascistes abattues, les éthiopiens se heurtèrent aux tranchées remplies de soldats et à un fort barrage d'artillerie. Vagues après vagues, la Garde Impériale, aussi loyale que digne, décimaient les italiens. Voyant l'ardeur sans ménagements de l'ennemi, le général Pietro Badoglio décida d'employer l'aviation (doctrine extrêmement populaire chez l’État-major) et cette fois-ci le niveau "au-dessus devait être employé. C'est ainsi que les bombardiers et les chasseurs, en plus des balles et des bombes conventionnelles, larguèrent des projectiles chimiques : le gaz moutarde était donc utilisé dans une bataille, une rareté depuis les horreurs de la Première Guerre Mondiale. Brûlant les yeux des combattants ou incendiant leurs poumons, l'infanterie, équipée de masques à gaz, réussit à les repousser.

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Après 13 heures de combat, le général des forces armées italiennes décida de poursuivre les fuillards avec les bombardiers et les chasseurs, sur plusieurs kilomètres. L'utilisation du gaz moutarde et des bombes provoqua la désertion de 5 000 soldats éthiopiens, tout en anéantissant l'armée du Nord ennemie.

Pertes italiennes : 1 200 tués
Pertes éthiopiennes : 11 000 tués