Guerre civile libanaise

ETAT D'ISRAEL

La situation au Liban est de plus en plus tendue. Il faut impérativement renforcer le soutien aux forces alliées de Tel-Aviv, afin de s'assurer de la sécurité de la frontière et de la possibilité d'en faire usage comme base arrière mais aussi comme zone tampon pour protéger le Nord du pays.

Un F-16 israélien

Qui plus est, des plans sont en cours de préparation pour frapper l'Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP) d'ici l'été. Ceux-ci resteront cependant dans les tiroirs pour l'instant. La priorité est d'affaiblir le régime syrien. Ainsi, au soir du 28 mars 1981, une escadre de 4 F-16 escortés de 3 F-15 décollent d'un aéroport militaire dans le désert du Negev. Leur direction ? Le Liban, en survolant la méditerranée pour y pénétré par l'ouest. Leur cible ? Les installations militaires du Mont Sannine, dans les montagnes du Nord du pays. Les services de renseignement israéliens assurent en effet que s'y trouvent des radars syriens.

TOUR 1 -

Nature de l'action : Bombardements d'installations radar syriennes sur le Mont Sannine dans le nord du Liban par l'armée de l'air israélienne.

Effectifs, équipements, organisations :
- 4 F-16
- 3 F-15

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Bombardement d'installation radar syriennes sur le mont Sannine.

Modération de guerre :

Chances de succès : 80%, I=/
Jet dé dé : 14 = SUCCÈS CRITIQUE


Résumé de l'action :

L'aviation israélienne, après avoir survolé la Méditerranée, pénètre l'espace aérien libanais alors que le soleil se couche. Une vingtaine de minutes plus tard, la cible est en vue, et les F-16 israéliens bombardent à deux reprises le site du Mont Sannine.

Les installations radar syriennes sont détruites par la frappe israélienne, et une vingtaine d'opérateurs de l'armée de l'air syrienne sont tués dans les bombardements. L'aviation israélienne repart en direction de l'ouest, semant très rapidement la chasse syrienne qui retourne après une heure de poursuite à Damas.

Pertes syriennes : Installations radar du Mont Sannine, ~20 soldats tués
Pertes israéliennes : /

LIBAN
Evènement

A Zahleh, les armes se sont enfin tues. Après plusieurs mois de combats, l'armée syrienne et les forces libanaises sont parvenues à trouver un accord, sous la houlette de l'Etat libanais. En échange du retrait des troupes syriennes, les milices chrétiennes devaient elles aussi se retirer de la ville, tandis que la Force de sécurité intérieure libanaise prendrait le relai et assurerait la sécurité dans la cité. Peu après sa conclusion, l'accord a été respecté par les deux parties et les troupes se sont retirées. Lors de leur retour à BEyrouth, les miliciens ont été acclamé sur le bord des routes, les autochtones leur jetant du riz, tandis qu'une grande cérémonie a été tenue par Bachir Gemayel, qui les a décoré pour leur bravoure et leur dit "Vous pouvez maintenant vous reposer car Zahlé est resté Libanais et libre."

Au sud du pays, l'Organisation de libération de la Palestine réagit vivement aux frappes aériennes menées par Israël sur le mont Sannine. Pendant plusieurs heures, des dizaines de roquettes sont tirées depuis plusieurs points près de la frontière et endommagent plusieurs bâtiments civils et militaires israéliens, faisant au passage 3 morts et 8 blessés.

TOUR 2

Nature de l'action : Après plusieurs mois de préparation, la force expéditionnaire française est déployée au sud du Liban, dans la zone actuellement tenue par les Nations Unies, afin de mettre en oeuvre la résolution du Conseil de sécurité.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 10 000 soldats
- Artillerie
- 108 AMX-30
- 10 AMX-30 Roland (anti-aérien)
- Une centaine d'AMX-13 VCI
- 30 AML

Forces maritimes : (stationne au large de Chypre)
- Porte-avions Clemenceau
- Croiseur lance-missile Colbert
- Deux frégates anti-aériennes
- Trois frégates anti-sous-marins
- Un sous-marin nucléaire d'attaque
- Un sous-marin classique
- Navires ravitailleurs, de soutien, etc.

Forces aériennes :
- Groupe aéronaval du Clemenceau : (15 Super-Étendard, 4 Étendards IVP, 8 Crusaders F-8P, 8 avions de sûreté Alizé ,2 hélicoptères Dauphin Pedro, 2 hélicoptères Super Frelon)
- 30 Mirage F1 (stationnés dans les bases britanniques à Chypre)
- 20 Mirage III (stationnés dans les bases britanniques à Chypre)
- 2 Mirage IV (stationnés dans les bases britanniques à Chypre)
- Une trentaine d'hélicoptères de transport / combat

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1 - Sécurisation de Beyrouth

Depuis la zone actuellement tenue par les Nations Unies, au sud du Liban, une partie du corps expéditionnaire français (la moitié) est chargé de prendre la route pour rallier la capitale libanaise, Beyrouth, afin de la sécuriser et d'empêcher tout nouveau siège de la ville de la part des entités étrangères ou internes au Liban.

Par des canaux officieux, les autorités de l'Organisation de libération de la Palestine sont contactées afin de les inviter à ne pas entraver la traversée française de la partie du pays qu'ils occupent, car conformément à la décision de l'ONU ainsi qu'aux consignes données par le chef de l'Etat, toute résistance opposée sera fermement combattue par les troupes françaises, à renfort au besoin par l'aviation française.

Action 2 - Etablissement d'une zone d'exclusion aérienne

Le général français en charge de la force expéditionnaire indique la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne sur l'ensemble du territoire libanais, laquelle sera assurée par les éléments du groupe aéronaval ainsi que les avions de chasse mobilisés par Paris dans le cadre de l'opération. Toute intrusion aérienne dans le pays pourrait ainsi faire l'objet d'une interception par la chasse française. Cette position officielle est toutefois tempérée secrètement auprès d'Israël si des frappes doivent être menées pour des raisons de sécurité, à des pures fins de destruction d'équipements de l'OLP qui seraient utilisés pour attaquer l'Etat hébreu.

ETAT D'ISRAEL

Situation frontalière :

Un officier de Tsahal regarde, dans des jumelles, les blindés français rouler sur une route poussiéreuse du sud-Liban. Les AMX forment une colonne, et avancent de manière rapide et ordonnée entre les villages arabes.

Il écrase une cigarette et se tourne vers un soldat israélien. Les deux hommes échangent quelques paroles et rient. L'arrivée massive de soldats français au Liban est une surprise pour Tel-Aviv, et certainement pour la plupart des libanais. Les hommes de Hadad, soutenus par Israël, et répartis dans une mince bande frontalière le long de la frontière israélienne, continuent de tenir leurs villages maronites. Les soldats israéliens sont là aussi, toujours présents au Liban, mais en nombre réduits. Ce n'est un secret pour personne. Les officiers français entre'aperçoivent très bien ces officiers israéliens, de l'armée ou du renseignement, qui coopèrent avec les forces de l'Etat Libre du Liban, soutenu par Israël et en opposition direct à Beyrouth. La présence israélienne a agit comme une force magnétique négative envers l'armée française, qui se tient à distance respectueuse.

L'intervention française ne fait pas forcément les affaires d'Hadad, qui ne peut plus continuer ses opérations de rançonnage d'officiers libanais. Mais pour Israël, bien que l'affaire fasse grincer des dents, on peut au moins se réjouir que le gel occasionné par l'arrivée de ces milliers de français renforce la stabilité, temporairement du moins, du Liban du Sud.

Modération de guerre :

Action 1 - Prise de l'aéroport

Chances de succès Action 1 : 85%, I= 75%
Jet dé dé : 98 = ECHEC CRITIQUE

Résumé de l'action :

Le Colonel James Mead, confiant dans les informations des agents de terrain de la CIA, décide de l'exécution de l'opération d'héliportage des 200 marines sur l'aéroport international de Beyrouth. Avec un excès de confiance typiquement américain, la première vague d'hélicoptères décolle du pont de l'USS Tarawa. Longeant à basse altitude la bordure littorale avant d'aborder les derniers kilomètres les menant à l'aéroport, quelle ne fut pas la stupeur des marines d'être accueillis par une volée de roquettes en provenance du terminal. Mal renseignés par la CIA, les marines ont été pris dans un piège tendu par des milices pro-syriennes. Les premiers affrontements de l'intervention ont commencé et deux hélicoptères de transport ont été touchés et se sont écrasés sur la piste de décollage. Cette situation a obligé, dans un premier temps, les AH-1 Cobra à répliquer en attaquant les points de résistance de l'aéroport avant que les A-7 Corsair II de l'US Navy finissent le travail et rasent le terminal. L'assaut fut annulé et l'ordre a été donné d'évacuer les marines se trouvant dans les deux hélicoptères touchés

Pertes des milices pro-syriennes : 42 miliciens tués
Pertes américaine : 8 marines morts, 1 hélicoptère Bell UH-1 Iroquois, 1 hélicoptère CH-53 Sea Stallion

Action 2 - Débarquement

Chances de succès Action 2 : 80%, I= 70%
Jet dé dé : 27 =SUCCES CRITIQUE

Résumé de l'action :
Au même moment que l’opération d’assaut de l’aéroport, les marines, forts de leur expertise dans les débarquements réussis, exécutent ce dernier. Malgré quelques accrochages sporadiques, l'avant-garde de la 11th Marine Expeditionary Unit prend possession du port de Beyrouth et des quartiers limitrophes en un temps record. La logistique américaine peut donc se mettre en œuvre et permettre le déchargement des hommes et du matériel de la force expéditionnaire. Au large, la nouvelle est transmise à l’état-major de campagne qui en informe aussitôt les forces internationales de l’ONU. Il ne reste plus qu’à attendre l’arrivée des troupes françaises pour prendre possession de la capitale.

Pertes des milices libanaises : 12 miliciens
Pertes américaine : /

Sécurisation de Beyrouth

Côté français, le corps expéditionnaire sous l'égide de l'ONU est parti de Tyr pour gagner Beyrouth sans encombre. L'Organisation de libération de la Palestine a consenti à ne pas entraver l'avancée française, même si cette décision est loin de faire l'unanimité au sommet du groupe. En effet, une puissante minorité a activement milité pour orchestrer des actions à l'encontre des troupes françaises, sachant bien que, si dans l'immédiat, la présence des casques bleus ne menace pas les intérêts de l'OLP, celle-ci ne manquera pas, dans les mois à venir, de devenir de plus en plus entravante voire dangereuse pour les activités de l'organisation au Liban. Néanmoins, pour le moment, la majorité des dirigeants de l'organisation préfère ne pas se mettre à dos l'ONU.

La capitale du Liban est désormais bien gardée par les troupes de l'ONU et par les américains, même si, pour le moment, l'OLP continue de diriger en grande partie sa zone, de même que les milices pro-syriennes ou pro-chrétiennes. Ou ce qu'il reste de l'armée libanaise.

Zone d'exclusion aérienne

La Syrie, de son côté, refuse catégoriquement de respecter la zone d'exclusion aérienne décrétée par la force de l'ONU au-dessus du Liban, et a poursuivi ses incursions aériennes. Pour le moment, ces pénétrations de l'espace aérien libanais ont conduit à des interceptions sans heurts par les appareils déployés dans le cadre de la force internationale de l'ONU, les incursions syriennes étant essentiellement destinées à la provocation. Nul doute néanmoins qu'en cas de reprises d'activités militaires syriennes plus intenses dans la région, ces violations de la zone d'exclusion aérienne pourraient déboucher sur de véritables combats.