[Terminé] Blocus de Fiume (1920-1923)
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[Terminé] Blocus de Fiume (1920-1923)
Regno d'Italia
Blocus de Fiume
Au XIXe siècle, Fiume (ou Rijeka) est principalement peuplée d'Italiens, de Croates et de Hongrois. Les affiliations nationales varient d'un recensement à l'autre, le critère retenu pour déterminer la nationalité étant le plus souvent la langue parlée par la personne recensée. Le statut particulier de la ville, ainsi que sa localisation au carrefour de plusieurs États, contribuent à la formation d'une identité locale « fiumienne » dans laquelle se reconnaît la majorité de la population. Les langues officielles en usage sont le hongrois et l'allemand, mais les correspondances commerciales se font généralement en italien, langue également parlée au quotidien par les habitants. Le dialecte populaire dit « fiumien » est une variante du vénitien. Aux environs de la ville, une partie des ruraux parlent un dialecte proche du croate. Après la Première Guerre mondiale et l'éclatement de l'Autriche-Hongrie, le statut de Rijeka devient un enjeu majeur de la politique internationale. À l'apogée des tensions entre le tout neuf Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (futur royaume de Yougoslavie) et l'Italie, les puissances alliées prennent position en faveur de la création d'un État tampon indépendant. Le président des États-Unis d'Amérique Woodrow Wilson, qui entend arbitrer le conflit opposant les Yougoslaves aux Italiens au sujet de la ville, suggère qu'on en fasse un État indépendant, qui pourrait éventuellement accueillir le siège de la Société des Nations. Le désaccord au sujet de Fiume, qui engendre une rupture morale entre l'Italie et la France dirigée par Clemenceau, conduit à une absence de statut clairement défini, et la ville change plusieurs fois de mains, passant de celles du Comité national yougoslave à celles du Comité national italien. Finalement, des troupes britanniques et françaises débarquent et prennent le contrôle de la ville. Le poète italien Gabriele D'Annunzio (nationaliste et utopiste) tire parti de cette situation confuse, et entre dans Fiume le 12 septembre 1919, à la tête d'une colonne d'anciens arditi, de déserteurs et de soldats ralliés à la cause de leur commandant ; il gouverne la ville depuis.
Le président du Conseil des ministres, Vittorio Emanuele Orlando, était déjà bien occupé par les négociations internationales, la crise économique et le risque de révolution bolchévique centrée à Turin pour s'occuper personnellement de Fiume : le ministre de la Marine, l'amiral Alberto del Bono, pilote donc cette opération ayant pour objectif de sécuriser la situation. En effet, l'arrivée de D'Annunzio à Fiume fut saluée par les acclamations de la foule qui rejette profondément le traité de Saint-Germain-en-Laye. L'écho s'est fait dans la presse nationale : Orlando n'a pas pu obtenir la Dalmatie, les vétérans iront la chercher eux-mêmes. L'amiral Del Bono, souhaitant à la fois éviter un conflit diplomatique avec le royaume voisin tout en capitalisant sur ce sursaut nationaliste pour donner une victoire au gouvernement libéral, choisit le blocus. L'objectif est de couper Fiume du reste du continent (voies maritimes et terrestres), contraindre la bande de vétérans utopistes, nationalistes et futuristes à se rendre et redéployer une garnison de la Marine italienne pour sécuriser la zone. Dans tous les cas, il faut éviter tout combat, massacre ou génocide à l'encontre des Italiens mais aussi des Hongrois et des Croates. Aucune intervention du royaume des Serbes, Croates et Slovènes ne sera tolérée, l'Italie se devant de protéger (tout de même) ses ressortissants. Dans l'optique de négociations avec ce voisin, la situation donne un certain avantage à Rome : si le mouvement du poète D'Annunzio reste en place, ce sera la preuve de l'appartenance naturelle de Fiume à l'Italie; s'il dégage et est remplacé par une véritable garnison, rien ne pourra l'en déloger si ce n'est une offensive déclenchée par les Croates, poussant au conflit global.
- GABRIELE D'ANNUNZIO (AVEC SA CANNE) ENTOURE DE SES ARDITI :
Le président du Conseil des ministres, Vittorio Emanuele Orlando, était déjà bien occupé par les négociations internationales, la crise économique et le risque de révolution bolchévique centrée à Turin pour s'occuper personnellement de Fiume : le ministre de la Marine, l'amiral Alberto del Bono, pilote donc cette opération ayant pour objectif de sécuriser la situation. En effet, l'arrivée de D'Annunzio à Fiume fut saluée par les acclamations de la foule qui rejette profondément le traité de Saint-Germain-en-Laye. L'écho s'est fait dans la presse nationale : Orlando n'a pas pu obtenir la Dalmatie, les vétérans iront la chercher eux-mêmes. L'amiral Del Bono, souhaitant à la fois éviter un conflit diplomatique avec le royaume voisin tout en capitalisant sur ce sursaut nationaliste pour donner une victoire au gouvernement libéral, choisit le blocus. L'objectif est de couper Fiume du reste du continent (voies maritimes et terrestres), contraindre la bande de vétérans utopistes, nationalistes et futuristes à se rendre et redéployer une garnison de la Marine italienne pour sécuriser la zone. Dans tous les cas, il faut éviter tout combat, massacre ou génocide à l'encontre des Italiens mais aussi des Hongrois et des Croates. Aucune intervention du royaume des Serbes, Croates et Slovènes ne sera tolérée, l'Italie se devant de protéger (tout de même) ses ressortissants. Dans l'optique de négociations avec ce voisin, la situation donne un certain avantage à Rome : si le mouvement du poète D'Annunzio reste en place, ce sera la preuve de l'appartenance naturelle de Fiume à l'Italie; s'il dégage et est remplacé par une véritable garnison, rien ne pourra l'en déloger si ce n'est une offensive déclenchée par les Croates, poussant au conflit global.
Tour 1 - Attaque - Blocus de Fiume
Nature de l'action : blocus de Fiume (surveillance de la baie et des alentours de la ville)
Effectifs, équipements, organisation :
Forces maritimes :
- 2 pré-dreadnoughts ou semi-dreadnoughts de classe Regina Elena
- 2 destroyers de classe Mirabello
- CARTE DE FIUME (RIJEKA) AVEC LA ZONE CONTRÔLÉE PAR LES NATIONALISTES ET DES NAVIRES ITALIENS :
Détails de l'action : les pré-dreadnoughts Regina Elena et Vittorio Emanuele III de classe Regina Elena se positionnent dans la baie faisant face à Fiume et ont pour tâche d'empêcher les navires adverses (civils ou armés) de sortir du port. Ils surveillent aussi les principales voies terrestres (les routes ouest, nord et est) pour éviter la sortie des milices italiennes ou l'offensive de troupes croates. Les destroyers Carlo Mirabello et Carlo Alberto Racchia de classe Mirabello ont pour rôle de surveiller l'entrée de la baie et d'assurer la communication et le ravitaillement avec le port italien le plus proche, en Istrie.
Alaminsk- Grand Consul
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Localisation : Paris, France.
Re: [Terminé] Blocus de Fiume (1920-1923)
Regno d'Italia
Blocus de Fiume
Au XIXe siècle, Fiume (ou Rijeka) est principalement peuplée d'Italiens, de Croates et de Hongrois. Les affiliations nationales varient d'un recensement à l'autre, le critère retenu pour déterminer la nationalité étant le plus souvent la langue parlée par la personne recensée. Le statut particulier de la ville, ainsi que sa localisation au carrefour de plusieurs États, contribuent à la formation d'une identité locale « fiumienne » dans laquelle se reconnaît la majorité de la population. Les langues officielles en usage sont le hongrois et l'allemand, mais les correspondances commerciales se font généralement en italien, langue également parlée au quotidien par les habitants. Le dialecte populaire dit « fiumien » est une variante du vénitien. Aux environs de la ville, une partie des ruraux parlent un dialecte proche du croate. Après la Première Guerre mondiale et l'éclatement de l'Autriche-Hongrie, le statut de Rijeka devient un enjeu majeur de la politique internationale. À l'apogée des tensions entre le tout neuf Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (futur royaume de Yougoslavie) et l'Italie, les puissances alliées prennent position en faveur de la création d'un État tampon indépendant. Le président des États-Unis d'Amérique Woodrow Wilson, qui entend arbitrer le conflit opposant les Yougoslaves aux Italiens au sujet de la ville, suggère qu'on en fasse un État indépendant, qui pourrait éventuellement accueillir le siège de la Société des Nations. Le désaccord au sujet de Fiume, qui engendre une rupture morale entre l'Italie et la France dirigée par Clemenceau, conduit à une absence de statut clairement défini, et la ville change plusieurs fois de mains, passant de celles du Comité national yougoslave à celles du Comité national italien. Finalement, des troupes britanniques et françaises débarquent et prennent le contrôle de la ville. Le poète italien Gabriele D'Annunzio (nationaliste et utopiste) tire parti de cette situation confuse, et entre dans Fiume le 12 septembre 1919, à la tête d'une colonne d'anciens arditi, de déserteurs et de soldats ralliés à la cause de leur commandant ; il gouverne la ville depuis.
Le président du Conseil des ministres, Vittorio Emanuele Orlando, était déjà bien occupé par les négociations internationales, la crise économique et le risque de révolution bolchévique centrée à Turin pour s'occuper personnellement de Fiume : le ministre de la Marine, l'amiral Alberto del Bono, pilote donc cette opération ayant pour objectif de sécuriser la situation. En effet, l'arrivée de D'Annunzio à Fiume fut saluée par les acclamations de la foule qui rejette profondément le traité de Saint-Germain-en-Laye. L'écho s'est fait dans la presse nationale : Orlando n'a pas pu obtenir la Dalmatie, les vétérans iront la chercher eux-mêmes. L'amiral Del Bono, souhaitant à la fois éviter un conflit diplomatique avec le royaume voisin tout en capitalisant sur ce sursaut nationaliste pour donner une victoire au gouvernement libéral, choisit le blocus. L'objectif est de couper Fiume du reste du continent (voies maritimes et terrestres), contraindre la bande de vétérans utopistes, nationalistes et futuristes à se rendre et redéployer une garnison de la Marine italienne pour sécuriser la zone. Dans tous les cas, il faut éviter tout combat, massacre ou génocide à l'encontre des Italiens mais aussi des Hongrois et des Croates. Aucune intervention du royaume des Serbes, Croates et Slovènes ne sera tolérée, l'Italie se devant de protéger (tout de même) ses ressortissants. Dans l'optique de négociations avec ce voisin, la situation donne un certain avantage à Rome : si le mouvement du poète D'Annunzio reste en place, ce sera la preuve de l'appartenance naturelle de Fiume à l'Italie; s'il dégage et est remplacé par une véritable garnison, rien ne pourra l'en déloger si ce n'est une offensive déclenchée par les Croates, poussant au conflit global.
- GABRIELE D'ANNUNZIO (AVEC SA CANNE) ENTOURE DE SES ARDITI :
Le président du Conseil des ministres, Vittorio Emanuele Orlando, était déjà bien occupé par les négociations internationales, la crise économique et le risque de révolution bolchévique centrée à Turin pour s'occuper personnellement de Fiume : le ministre de la Marine, l'amiral Alberto del Bono, pilote donc cette opération ayant pour objectif de sécuriser la situation. En effet, l'arrivée de D'Annunzio à Fiume fut saluée par les acclamations de la foule qui rejette profondément le traité de Saint-Germain-en-Laye. L'écho s'est fait dans la presse nationale : Orlando n'a pas pu obtenir la Dalmatie, les vétérans iront la chercher eux-mêmes. L'amiral Del Bono, souhaitant à la fois éviter un conflit diplomatique avec le royaume voisin tout en capitalisant sur ce sursaut nationaliste pour donner une victoire au gouvernement libéral, choisit le blocus. L'objectif est de couper Fiume du reste du continent (voies maritimes et terrestres), contraindre la bande de vétérans utopistes, nationalistes et futuristes à se rendre et redéployer une garnison de la Marine italienne pour sécuriser la zone. Dans tous les cas, il faut éviter tout combat, massacre ou génocide à l'encontre des Italiens mais aussi des Hongrois et des Croates. Aucune intervention du royaume des Serbes, Croates et Slovènes ne sera tolérée, l'Italie se devant de protéger (tout de même) ses ressortissants. Dans l'optique de négociations avec ce voisin, la situation donne un certain avantage à Rome : si le mouvement du poète D'Annunzio reste en place, ce sera la preuve de l'appartenance naturelle de Fiume à l'Italie; s'il dégage et est remplacé par une véritable garnison, rien ne pourra l'en déloger si ce n'est une offensive déclenchée par les Croates, poussant au conflit global.
Tour 1 - Attaque - Blocus de Fiume
Nature de l'action : blocus de Fiume (surveillance de la baie et des alentours de la ville)
Effectifs, équipements, organisation :
Forces maritimes :
- 2 pré-dreadnoughts ou semi-dreadnoughts de classe Regina Elena
- 2 destroyers de classe Mirabello
- CARTE DE FIUME (RIJEKA) AVEC LA ZONE CONTRÔLÉE PAR LES NATIONALISTES ET DES NAVIRES ITALIENS :
Détails de l'action : les pré-dreadnoughts Regina Elena et Vittorio Emanuele III de classe Regina Elena se positionnent dans la baie faisant face à Fiume et ont pour tâche d'empêcher les navires adverses (civils ou armés) de sortir du port. Ils surveillent aussi les principales voies terrestres (les routes ouest, nord et est) pour éviter la sortie des milices italiennes ou l'offensive de troupes croates. Les destroyers Carlo Mirabello et Carlo Alberto Racchia de classe Mirabello ont pour rôle de surveiller l'entrée de la baie et d'assurer la communication et le ravitaillement avec le port italien le plus proche, en Istrie.
Résumer de l'action:
La baie de Fiume est sous contrôle de l'Italie, passer le contrôle italien sera très risquer. Le blocus lui est efficace, mais pourrais rapidement montrer des faiblesses.
Bureau- Vox Bureauli
- Messages : 2373
Date d'inscription : 15/06/2018
Re: [Terminé] Blocus de Fiume (1920-1923)
Regno d’Italia
Blocus de Fiume
À la suite de la réunion du front démocratique populaire à Turin en janvier 1922, les fascistes qui occupent Fiume depuis deux ans et demi décident au mois de mai de hisser le drapeau rouge et de se constituer en conseil des ouvriers, paysans et vétérans. Les délégués, principaux chefs de la nouvelle organisation, créent une garde rouge et commencent à chanter l’Internationale dans les rues alors que Gabriele d’Annunzio, à la manœuvre depuis septembre 1919, est nommé délégué général. Les fascistes sont ultra-majoritaires, rejoints par quelques syndicalistes croates et des membres du PSI ou du PCI. Diplomate, d’Annunzio envoie des missives à l’armada italienne bloquant la baie depuis septembre 1920 : il enjoint notamment les marins à se mutiner.
L’amiral Alberto del Bono ne l’entend pas de cette oreille. Proche d’Orlando, ce n’est plus la récupération de Fiume son objectif principal. Il faut dorénavant écraser cette rébellion avant qu’elle ne se propage par la côte jusqu’à la péninsule Italienne. Il ordonne à la flotte de bombarder la cité, mais contre toute attente, les marins du semi-dreadnought Regina Elena n’obéissent pas. Sans doute inspirés du Potemkine, ils prennent le contrôle du vaisseau, enferment les officiers et hissent le drapeau rouge en haut du mât. Pour les habitants massés sur le port, la joie explose : les chants révolutionnaires montent depuis les quais et envahissent les rues, Croates et Italiens s’embrassant. Mais très vite, cette candeur retombe lorsqu’hommes, femmes et enfants — brassards rouges au bras — voient les canons des autres navires se tourner contre leurs nouveaux camarades.
- LE REGINA ELENA :
L’amiral Alberto del Bono ne l’entend pas de cette oreille. Proche d’Orlando, ce n’est plus la récupération de Fiume son objectif principal. Il faut dorénavant écraser cette rébellion avant qu’elle ne se propage par la côte jusqu’à la péninsule Italienne. Il ordonne à la flotte de bombarder la cité, mais contre toute attente, les marins du semi-dreadnought Regina Elena n’obéissent pas. Sans doute inspirés du Potemkine, ils prennent le contrôle du vaisseau, enferment les officiers et hissent le drapeau rouge en haut du mât. Pour les habitants massés sur le port, la joie explose : les chants révolutionnaires montent depuis les quais et envahissent les rues, Croates et Italiens s’embrassant. Mais très vite, cette candeur retombe lorsqu’hommes, femmes et enfants — brassards rouges au bras — voient les canons des autres navires se tourner contre leurs nouveaux camarades.
Tour 2 - Attaque – Blocus de Fiume
Nature de l’action : mutinerie du Regina Elena
Effectifs, équipements, organisation :
Forces maritimes royalistes :
– le semi-dreadnought Vittorio Emanuele III de classe Regina Elena
– 2 destroyers de classe Mirabello
Forces maritimes mutinées :
– le semi-dreadnought Regina Elena de classe Regina Elena
Détails de l’action : la mutinerie du Regina Elena provoque une réaction immédiate de l’amiral Del Bono. Sur son ordre, les autres navires de l’armada lui tirent dessus. Après quelques heures d’échanges intensifs, le destroyer Carlo Mirabello est perdu et le Regina Elena coule dans la baie de Fiume. Une fois cette affaire réglée, le centre-ville est bombardé : l’hôtel de ville s’effondre, Gabriele d’Annunzio meurt avec son conseil prolétaire. Rejika est partiellement en ruine et laissé à l’abandon, les habitants (rebelles ou non) se sont réfugiés dans les villages alentour. Quant à la flotte, elle rentre pour Venise. C’est la fin du blocus de Fiume en mai 1922.
Alaminsk- Grand Consul
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Localisation : Paris, France.
Alaminsk- Grand Consul
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Localisation : Paris, France.
Re: [Terminé] Blocus de Fiume (1920-1923)
Fin du blocus de Fiume.
Bureau- Vox Bureauli
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