¤ V2018 ¤ Topic officiel
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
Affaires intérieures :
Le début de l’année 2019 a vu la fin du processus budgétaire 2019, le Congrès a en effet définitivement adopté en février un budget fédéral. Comme d’habitude les tractations se sont éternisées et après un petit shutdown et plusieurs votes de lignes de crédit permettant de financer temporairement l’État fédéral, représentants et sénateurs ont adopté l’ensemble des lois de finances nécessaires pour les dépenses discrétionnaires du gouvernement.
Comme d’habitude un accord bipartisan a du être conclu entre la Maison Blanche et les élus, au Sénat une majorité de 60 voix est en effet nécessaire pour adopter les lois budgétaires (les Républicains ne disposent que d’une majorité de 52 sièges).
Voici les grandes lignes de cet accord :
-Hausse des dépenses militaires et de sécurité (le budget de base du département de la Défense voté s’élève à 597 milliards de dollars, à cela s’ajoute 88 milliards de dollars supplémentaires pour les opérations extérieures ainsi qu’environ 80 milliards pour les dépenses liées auxVétérans).
-Annulation ou réduction de la plupart des coupes budgétaires prévues dans les dotations de fonctionnement des ministères et les programmes sociaux.
-Vote de deux enveloppes exceptionnelles sur 10 ans : 25 milliards pour la construction du Mur, dont 1,6 milliards dès cette année (budget Immigration) et de 200 milliards d’investissements fédéraux dans les infrastructures (budget Régions et Territoires), dont 15 milliards dès cette année.
-En échange de ces concessions démocrates, notamment sur le Mur l’Administration va engager le lancement d’un processus de naturalisation d’environ 1,8 millions de migrants (sur une dizaine d’années) dont les environ 600,000 Dreamers et leurs parents. Le programme DACA qui protège les mineurs arrivés illégalement (leur permettant de séjourner, d’étudier etc) aux Etats Unis est également maintenu pour ses actuels bénéficiaires.
Cet accord budgétaire à un prix : plus de 1,000 milliards de déficit budgétaire pour l’État fédéral américain pour l’année 2019. Les grandes coupes budgétaires prévues par le président ont en effet été rejetées par les démocrates, peu de postes budgétaires sont donc en baisse tandis que pour certains c’est une véritable gabegie (+80 milliards de dollars pour les forces armées américaines). Les baisses massives d’impôts votées en 2017 n’arrangent pas ce tableau. Donald Trump s’est malgré tout félicité de cet accord bipartisan et a annoncé que son Administration reviendrait à la charge afin de réduire les dépenses de l’État ainsi que les dépenses sociales tout en assurant que sa politique permettrait d’atteindre une croissance plus élevée, donc d’augmenter les recettes fédérales. A ce sujet il ne s’est pas privé de rejeter sur les Démocrates la faute de ce déficit budgétaire record. Les principaux objectifs du président sont malgré tout atteints puisque malgré cet écart énorme entre recettes et dépenses, qui effraie bon nombre de républicains attachés à l’orthodoxie budgétaire, le président obtient ses financements pour l’armée et la sécurité, pour l’immigration et la construction du Mur ainsi que pour les investissements dans les infrastructures.
Après une nouvelle fusillade en Arizona ayant fait une vingtaine de tués, le débat sur les armes à feu une nouvelle fois ressurgi dans le paysage politique américain. Si Donald Trump a une nouvelle fois immédiatement tweeté pour assurer les victimes et leurs familles de ses condoléances, celui ci n’a aucunement l’intention de changer sa politique concernant les armes à feu. Pour le chef de l’État seul un travail efface de la police (à ce titre Trump a assuré que le FBI aurait mieux fait de s’intéresser à de tels fous dangereux plutôt qu’à ses liens supposés avec la Russie) et un armement des citoyens et des enseignants peut éviter de tels massacres causés par des personnes déséquilibrés. Dans ce dossier les gros sous de la NRA pèsent très lourd et de nombreux élus républicains sont véritablement tenus par le lobby des armes, la politique du Congrès n’est donc pas près de changer non plus même si de plus en plus d’élus, notamment démocrates, plaident pour un meilleur contrôle des armes à feu. Un véritable mouvement anti armes, symbolisé par ces jeunes manifestant à la suite des tueries semble toutefois se mettre en place et celui ci pourrait se révéler dangereux puisque ces jeunes sont bien décidés à se mobiliser pour sanctionner dans les urnes les élus financés par la NRA, un électorat qui sera donc vraisemblablement dangereux pour le locataire de la Maison Blanche et ses troupes.
Jhe- Administrateur
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
Union européenne
Brève
EvénementC’est dans un contexte assez particulier que se sont déroulés les élections européennes. En effet, les tensions avec les Etats-Unis d’Amérique mais également la crise migratoire qui secoue encore le continent ainsi que la montée des nationalismes et des populismes se sont clairement fait ressentir dans les résultats puisque les groupes eurosceptiques Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD), Europe des nations et des libertés (ENF) et Conservateurs et réformistes européens (ECR) ont tous trois progressés, à l’exception du dernier – fortement impacté par le départ de l’UKIP de son sein, Brexit oblige. En parallèle, les groupes traditionnels que sont l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (S&D) et le Groupe du Parti populaire européen (EPP) ont reculé bien plus que prévu, fragilisant ainsi la construction européenne de ce point de vue, et complexifiant la mise en place d’une commission européenne efficace.
Deux grandes tendances apparaissent nettement au terme de ces élections. En effet, l’Europe de l’est, de l’ouest et du sud – à l’exception notable de l’Italie, politiquement dominée par la Lega Norte et le M5S, reste très majoritairement pro-Europe, avec un vote généralement centriste ou plutôt à gauche, tandis qu’en Europe centrale, à commencer par l’Allemagne et la Pologne, c’est un vote plus réservé quant à l’Europe qui s’est clairement dégagé, notamment dans le groupe de Višegrad, où malgré l’appartenance de certains partis à l’EPP, la ligne est bien moins favorable à Bruxelles que celle officielle du groupe politique européen. Ces deux forces vont devoir composer, tout en sachant que dans les pays majoritairement pro-européens réside une forte minorité anti-Europe, ou du moins dans sa construction plus fédérale, à l’instar de la France où le Front National, Debout la France ou encore de la France Insoumise – près de 40% des voix à eux trois.
C’est sur la base de cette situation que le président de la République française a lancé une véritable offensive sur les groupes politiques traditionnels européens à peine les résultats parus afin de chambouler la vie politique européenne comme il l’a fait chez lui. Si de nombreux partis ont flairé le coup, d’autres ont été largement séduits par l’initiative française et ont décidé de fonder un groupe commun, l’Alliance des européistes démocrates (EDA), rassemblant à l’origine En Marche en France, Ciudadanos en Espagne, le Parti Démocrate en Italie, le SPD en Allemagne, quatre partis totalisants certes 75 députés, mais ne pouvant officiellement constituer un groupe puisqu’ils ne représentaient pas assez de pays. Ce fut sans compter sans l’admiration de Guy Verhofstadt, président de l’ALDE, pour le président Macron, qui ramena l’intégralité de son groupe avec lui derrière l’EDA, qui comptait désormais 147 députés, alors que le S&D en perdait 32, l’EPP se maintenant à 175 membres et restant le premier groupe.
Cette stabilité de l’EPP fut néanmoins que de façade. En effet, plusieurs partis ne tardèrent pas à faire défection pour rallier l’EDA, à l’instar de la Platforma Obywatelska (13 députés) polonaise, la Democratic Alliance of Hungarians in Romania (2 députés) roumaine, la Christian Democratic Appeal (3 députés) néerlandaise, la Christian and Democratic Union (1 député) et TOP 09 (1 député) tchèques et par le Croatian Peasant Party (1 député) croate. Au total, ce sont donc 28 députés de l’EPP qui vinrent rejoindre l’EDA, lequel devint alors le premier groupe politique au Parlement européen avec 168 élus tandis que l’EPP devenait le deuxième avec 154 membres. Ce « grand chambardement », selon l’expression employée par Emmanuel Macron lui-même a des conséquences majeures en Europe en ce qu’il vient bousculer les habitudes installées depuis la création de l’institution.
Suite logique des élections, la nomination du président de la Commission européenne et des commissaires européens. Coutume européenne oblige, c’est le Spitzenkandidat de l’EDA, à savoir Dominique de Villepin, qui a été chargé de constituer la Commission européenne. Très rapidement, les tractations se sont engagées avec d’une part l’EPP et d’autre part le S&D, ne rompant ici en rien à une autre coutume européenne qu’est la coalition entre la droite, les centristes et la gauche, notamment face à l’extrême-droite et à l’extrême-gauche eurosceptiques, ces trois premiers mouvements étant de toute façon les seuls capables de s’entendre et de réunir des majorités à chaque fois. L’élégant ancien premier-ministre français s’est alors rapidement entretenu avec son compatriote Michel Barnier, Spitzenkandidat de l’EPP ainsi que celui du S&D, Frans Timmermans, convenant ainsi d’une coalition moyennant une juste répartition des postes, chaque groupe obtenant un tiers des postes, l’EPP la première vice-présidence de la Commission et la première vice-présidence du Parlement tandis que le S&D obtient la seconde vice-présidence de la Commission et la présidence du Parlement.
- Composition du nouveau Parlement européen:
European United Left–Nordic Green Left (GUE-NGL) : 59 députés
Progressive Alliance of Socialists and Democrats (S&D) : 105 députés
Greens–European Free Alliance (Greens) : 35 députés
Europeanists Democrats Alliance (EDA) : 168 députés
European People's Party group (EPP) : 154 députés
European Conservatives and Reformists (ECR) : 44 députés
Europe of Freedom and Direct Democracy (EFDD) : 48 députés
Europe of Nations and Freedom (ENF) : 57 députés
Non-Inscrits (?) : 35 députés (dont 5 DiEM25)
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
Affaires Intérieures :
Plan Green China
L'hiver est passé, et avec lui le plus gros de la pollution pour la Chine. Celle-ci provient en effet à la fois de la surconsommation électrique dû à l'allumage du chauffage central, mais aussi des nombreux petits fours à charbon personnels que les chinois utilisent pour se chauffer durant l'hiver, dans des campagnes démunies d'infrastructures.
Les mesures continuent, et des dizaines de petites réserves naturelles ont été crées. De manière générale, celui-ci est plutôt bien accueilli par les citoyens, qui considèrent que le plan Green China est le bienvenue pour équilibrer la balance de la pollution dans le pays. Les premiers efforts de "reforestation" (plus proche d'une rebuissonisation) dans le Nord du pays ont commencé à porter leurs fruits, et dans quelques endroits, la progression du désert a été ralentie de près de 50%.Corps des soldats de marine de l'Armée Populaire de Libération :
Rattachés à la branche navale de l'Armée Populaire de Libération, 24 000 soldats forment le coeur de la force de projection d'infanterie navale du pays.
Afin de pouvoir s'assurer des capacités militaires du corps, le matériel suivant est commandé par celui-ci aux fabricants d'armes chinois :
- 45 ZBD-05 (VBL amphibie)
- 20 Type 63A (tank léger amphibie)
- 12 PLZ-07B (howitzer auto-propulsé)Soldats d'infanterie navale chinois en exercice de débarquement, 2019
- Spoiler:
Plusieurs exercices seront menés dans la Mer de Chine du Sud, notamment des simulations à balles réelles de débarquement sur les petits îlots de la région (sous contrôle de la RPC, aucune pénétration dans une zone occupée par un pays autre) et des exercices en combat urbain.
Affaires Etrangères :Communiqué au Royaume-Uni :
Pékin souhaiterait entamer des discussions sur les modalités commerciales entre le Royaume-Uni et la République Populaire de Chine.
La République Populaire représente environ 7% des imports totaux du Royaume-Uni, et nous sommes inclinés à croire que ce chiffre va augmenter maintenant que le Royaume-Uni se soit retiré de l'Union Européenne et du Marché Commun.
Important majoritairement des produits de télécom (14% des imports), des produits de manufacture comme des jouets et des équipements en plastique, et des vêtements. Le Royaume-Uni lui exporte majoritairement des produits issus de l'industrie pétrolière vers la Chine (18%) et des produits pharmaceutiques. Certaines régions sont plus engagées que d'autres avec la Chine, comme l'Ecosse, dont 13% des exportations totales vont vers les ports chinois, et Londres (12%).
Conscients de l'instabilité politique de la Grande-Bretagne, la Chine se propose de réduire les taxes sur l'importation de pétrole brut et transformé (majoritairement produit en Ecosse, représentant un volume de 3 milliards de pounds par an pour l'Ecosse) et à augmenter cette importation, dans la mesure de la capacité de production écossaise, de 15% par an pendant 2 ans, pour une augmentation de 30%.
En contre-partie, le Royaume-Uni s'engagerait à réduire à 5% la taxe sur l'import de produits électroniques et de télécommunications chinois.
Nous croyons sincèrement que la réussite économique d'une région permet de lier celle-ci avec ses voisines, et espérons que Londres saura saisir la main tendue par Pékin.
Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
اسلامی جمہوریۂ پاکستان
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Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
Affaires intérieures & extérieures :
Alors que le milieu de l’année 2019 approche, le président Trump a renoué avec sa base électorale lors d’une tournée du pays au cours duquel il a tenu plusieurs meetings endiablés.
Donald Trump est notamment revenu sur le récent accord commercial avec la Chine, un « very good deal » selon ses mots. Le magnat de l’immobilier a mis en avant le fait que la hausse de 35 milliards de dollars des achats chinois aux Etats Unis (notamment en produits agricoles), les baisses des droits de douanes sur l’automobile et les mesures permettant une meilleure pénétration par les entreprises américaines (celles ci n’auront plus à établir une joint venture avec une entreprise locale pour pouvoir s’implanter) de l’Empire du Milieu allaient permettre de réduire « considérablement » le désastreux déficit commercial américain vis à vis du pays de Xi Jinping. En outre, le président a mis en avant le fait que cet accord allaient permettre une bien meilleure défense de la propriété intellectuelle américaine vis à vis de la Chine (de nombreux transferts de technologie passaient par ces joint venture obligatoires). Comme souvent après un accord de ce genre, Trump a loué le travail de son « ami » le président Xi. Face à son auditoire survolté, le président a toutefois ajouté qu’il « gardait à l’oeil » la Chine et que les Etats Unis ne resteraient pas inactifs si les clauses n’étaient pas respectées.
Plus concrètement, le président a signé officiellement les décrets d’abolition des tarifs douaniers infligés en 2018 à certaines importations chinoises. Ceux ci seront définitivement levé à la mi août.
Dans ses discours, Donald Trump est également revenu sur ses rapports à l’Union européenne avec laquelle un grand deal commercial concernant l’automobile devrait être bientôt signé. A ce sujet, le président a salué son « très bon partenaire » le chancelier allemand Spahn qui a cédé quelques mois plus tôt à ce que la presse mondiale a qualifiée de vrai coup de force sur de nombreux sujets (commerce, automobile, Iran, OTAN). Le milliardaire ne s’est également pas privé de commenter les élections européennes, déclarant à ce sujet ouvertement sa sympathie pour les mouvements nationalistes et anti-migrants européen. « Visiblement ces élections nous montrent que les peuples d’Europe prennent de plus en plus conscience de la destruction de leur culture par l’immigration massive » a lancé Donald Trump. Ce dernier a tout de même salué le nouveau président de la Commission Européenne Dominique de Villepin.
Le département du Commerce a quand à lui transmis à la nouvelle Commission le texte du compromis commercial passé avec Berlin et devant permettre d’éviter une guerre commerciale dans ce domaine :
-lancement d’un processus de suppression mutuelle des tarifs douaniers sur les automobiles (2,5 % à l’entrée des Etats Unis, 10 % à l’entrée de l’Union).
-l’UE renonce à sa politique de contestation de l’extraterritorialité de la loi américaine au sujet des sanctions contre l’Iran. En retour les USA lèvent leurs taxes contre l’acier et l’aluminium européen et permettent ainsi à l’UE de lever à son tour ses contre-taxes adoptées en 2018.
Face à ses militants, le président s’est en outre targué de la réussite de sa politique dans son ensemble, « les entreprises occidentales ont quitté l’Iran en masse, les négociations avec la Corée du Nord sont en cours et progressent, la croissance américaine est robuste et le Mur verra le jour ! » ainsi lancé Donald Trump.
Des négociations avec Londres sont également en cours afin de parvenir à établir un traité de libre-échange entre les Etats Unis et la Grande Bretagne. Selon certains journalistes le président aurait d’ailleurs très mal pris le fait d’apprendre que la Chine était également sur les rangs pour s’approprier une part du « gâteau britannique » en déshérence depuis le hard Brexit. « Nous ne nous ferons pas doubler sur ce marché ! » aurait-il lancé à certains de ses proches au cours d’une partie de golf.
Dans un de ses meetings le président a enfin évoqué les récents attentats ayant secoué le Pakistan. « Bien sûr nous sommes tous attristé par ces images de violence mais certaines questions méritent d’être posées : depuis maintenant 20 ans le Pakistan finance son armée avec NOTRE argent et nous devrions fermer les yeux sur sa duplicité avec le terrorisme islamiste qui mène à de telles massacres au sein de sa propre population ? Je ne resterai pas inactif sur ce dossier et j’en parlerai directement au Premier ministre pakistanais lors de notre prochain entretien, cela suffit ! ».
Jhe- Administrateur
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
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Cependant, cette déchéance de la politique extérieure n’est pas forcément fausse, durant longtemps, et aujourd’hui encore, le Pakistan entraine des talibans qu’ils considèrent comme « bons » afin qu’ils combattent, du moins dans le domaine idéologique, les « mauvais » talibans. C’est une politique qui n’a sans aucun doute donné aucun résultat aujourd’hui, et le premier ministre se mets au péril politique pour stopper ceci. Il a exhorté à l’armée de cesser ces pratiques, de stopper tout afghans à la frontière pour les renvoyer chez eux, ou de les détenir dans les prisons pakistanaises si il y a preuve que ce soient des terroristes. Plus de 85 000 hommes surveillent la frontière avec l’Afghanistan et elle est aujourd’hui un véritable gruyère, et ceci est voulu car les pakistanais aident beaucoup finalement les talibans par l’intermédiaire du bon ou mauvais taliban en donnant aussi des bases arrières. Si beaucoup de territoire contrôlé par les différents groupes terroristes en Afghanistan sont à la frontière avec le Pakistan ceci n’est pas pour rien. Shehbaz Sharif a donc ordonné la fin des opérations ambiguës du Pakistan concernant les différents groupes terroristes. De plus il a demandé à ce que les cellules terroristes au Pakistan soient démantelées, y compris celles visant à commettre des attentats en Afghanistan.
Cela semble simple, mais le premier ministre n’a aucun moyen de savoir si ses ordres seront suivis à la lettre par les différents généraux qui y trouvent des intérêts à faire cela, sauf par l’intermédiaire des différents services secrets sous commandement du premier ministre qui devront enquêter à cet effet. De même, le premier ministre prend des risques car il se fait des ennemis parmi l’Etat-major pakistanais. Enfin, même si l’Etat le veut, le Pakistan est un pays qui ne contrôle pas forcément ses 2430 kilomètres de frontières, même avec les 85 000 hommes du Frontier Corps soutenus par l’armée pakistanaise. A cet effet, le Shehbaz Sharif a demandé un recrutement de 15 000 Frontier Corps pour 2020 afin à la fois de lutter à la frontière mais également des différents mouvements Pashtounes et Baloutches. Le premier ministre espère ainsi pouvoir lutter à la fois contre la traversée illégale des frontières entre l’Afghanistan et le Pakistan mais également éviter les tensions entre le gouvernement et les différentes ethnies à la frontière.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
● Affaires étrangères ●
................Le gouvernement français a « pris acte de la proposition allemande de modifier les taxes douanières à destination des Etats-Unis » selon les mots de Jean-Yves Le Drian. Si officiellement Paris soutient la demande de Berlin, estimant que c’est la solution la plus juste pour mettre un terme au conflit commercial qui oppose d’une part les Etats-Unis d’Amérique et d’autre part l’Union européenne – à cause de l’Allemagne, principale cible des attaques de Washington –, le chef de l’Etat escompte bien tirer profit de cette situation auprès de son homologue outre-Atlantique. En effet, l’approbation de la France est nécessaire pour que la mesure soit prise par la Commission européenne, poids politique du pays oblige, et Emmanuel Macron a fort bien compris que Donald J. Trump préfère un tel accord plutôt que d’imposer des taxes, du moins il l’espère. Ainsi, le président français a contacté le locataire de la Maison Blanche dans l’espoir d’obtenir un deal avec : la France soutiendra la proposition de supprimer les taxes sur les automobiles américaines en échange d’une dérogation générale accordée à toutes les sociétés françaises qui souhaitent conquérir des parts du marché iranien tout en conservant celles qu’elles ont d’ores et déjà sur le marché américain. Selon les mots du monarque républicain français à son confrère étasunien, « un tel accord ne coûtera rien aux Etats-Unis mais leur rapportera tout. »
................En attendant la réponse, les sociétés tricolores bénéficiant de la suspension générale de l’extraterritorialité de la loi américaine concédée par le président Trump il y a quelques mois continuent d’exercer leurs activités en Iran, cela avec le soutien clair de l’Elysée, qui a fait savoir que sa « politique restera inchangée quant au refus d’appliquer des lois extraterritoriales », menaçant ainsi toujours de bras de fer Washington si la dérogation générale était refusée par Trump. Evidemment, si celle-ci venait à être acceptée, la France soutiendrait la fin de la contestation concernant ce sujet-ci. Par ailleurs, plusieurs entreprises françaises ont annoncé leur candidature aux différents projets de la République arménienne, vantant évidemment leur expérience et leur savoir-faire dans de nombreux domaines, à l’instar de Bouygues – tant pour le BTP que pour la téléphonie –, Vinci, etc. Ces différentes entreprises vont ainsi savoir à Erevan qu’elles ont prêtes à mettre au service de l’Arménie leurs compétences pour la reconstruction et le développement de la capitale arménienne, pourquoi pas via des joint-ventures franco-arméniennes pour permettre au pays d’acquérir un savoir-faire précieux en matière de construction. L’Elysée a par ailleurs fait savoir que le chef de l’Etat souhaitait se rendre dans les prochains mois en Arménie pour renforcer les liens entre les deux pays, notamment en compagnie de Charles Aznavour.
Sirda- Modérateur
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du nord
Sur demande de ShikkokuLe gouvernement de Sa Majesté a accepté l'offre chinoise, y voyant là une opportunité intéressante pour le commerce britannique décidément bien mal au point ces dernières semaines, du fait du hard Brexit imposé par Bruxelles. Theresa May en profite pour faire part à Beijing sa volonté d'approfondir les relations commerciales entre les deux pays à l'avenir, pourquoi pas avec la signature d'un accord commercial plus général.
http://www.chacunsonpays.com/t8272-uk-chine
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
Union européenne
Sur demande de JheA la suite de l’accord américano-germanique concernant les taxes, Washington avait transmis à Bruxelles le texte du compromis soutenu par Berlin. Paris avait alors secrètement contacté cette première pour obtenir des contreparties face à son soutien du projet, à savoir une dérogation générale accordée aux entreprises françaises pour qu’elles puissent continuer à se développer en Iran, ce qui a été tout aussi secrètement accepté par le président Trump. Ainsi, la Commission européenne a validé avec le Parlement européen le compromis qui met fin aux tarifs douaniers automobiles à destination des Etats-Unis et fait cesser les poursuites devant l’OMC quant à la guerre commerciale et à l’extraterritorialité de la loi américaine concernant les sanctions contre l’Iran. Bruxelles attend désormais que Washington tienne la part de son engagement quant à la levée des taxes sur les automobiles européennes ainsi que sur l’acier et l’aluminium. Une fois cela fait, les contremesures européennes seront automatiquement levées, a déclaré Dominique de Villepin, nouveau président de la Commission.
http://www.chacunsonpays.com/t8274-reponse-de-l-union-europeenne
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord
Brève
ConséquenceCoup d’Etat à Londres. Près de trois mois après le désastreux hard Brexit, subi comme une humiliation totale pour la Couronne mais aussi pour le Gouvernement de Sa Majesté, et tout particulièrement pour la premier-ministre Theresa May, la City a sonné l’alarme : les groupes Citigroup et Blackrock délocalisent leur siège social européen de Londres vers Paris, tandis que d’autres banques menacent de faire de même si l’exécutif ne conclut pas rapidement un nouvel accord commercial avec l’Union européenne. A Westminster, plusieurs députés conservateurs eurosceptiques, Jacob Rees-Mogg en tête, refusent se plier à de telles exigences, estimant qu’il « faudra du temps pour négocier un nouvel accord juste entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. » Malgré le refus d’une partie de sa majorité, Theresa May contacta Bruxelles, dans le fol espoir de relancer des négociations commerciales.
Grand mal lui en pris. Boris Johnson et les siens montèrent instantanément au créneau, l’ancien maire de Londres ne mâchant pas ses mots pour critiquer, avec sa poésie légendaire, « cette courge incompétente, moche et dangereuse pour le Royaume », tandis que d’autres, plus mesurés, se contentaient de protester contre une politique contraire au choix souverain du peuple britannique. Quoi qu’il en soit, les tories les plus eurosceptiques lancèrent une motion de défiance à l’égard du Cabinet, déposée par Johnson qui s’était déclaré « être enfin prêt à assurer la conduite de la politique de la Couronne pour les années à venir », ce qui ne sera pas une chose facile puisque le pays est entré en récession dès mai 2019 selon le FMI. May n’obtint pas la majorité nécessaire des suffrages pour être maintenue à son poste et fut contrainte à la démission, tandis que le Parti Conservateur désignait Boris Johnson comme son nouveau leader, et par la même occasion le nouveau premier-ministre du pays, tandis que Rees-Mogg était nommé chancelier de l’Echiquier, dans l’espoir de rassurer les marchés.
Cette instabilité politique n’est pas sans inquiéter la City, bien que l’annonce de la politique générale souhaitée par le nouveau gouvernement aille en son sens. Boris Johnson a en effet déclaré vouloir réduire drastiquement les taxes et impôts sur les entreprises au Royaume-Uni afin de rester attractif et compétitif, à l’irlandaise ou à la luxembourgeoise ; tandis qu’il plaide pour la négociation de nouveaux traités commerciaux avec la Chine, le Commonwealth et les Etats-Unis. Cependant, au nord, les écossais font parler d’eux. Le Scots Naitional Pairtie a exigé la tenue d’un nouveau référendum d’ici juin 2021 sur l’autodétermination de la nation écossaise, estimant que le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne était contraire à la volonté dudit peuple et remettait dès lors en question son maintien au sein de la Couronne britannique.
République gabonaise
Brève
EvènementLe Gabon est en proie à des tensions politiques depuis l’élection présidentielle très controversée de 2016, qui vit principalement s’affronter le président sortant et réélu Ali Bongo et Jean Ping, ancien ministre des Affaires étrangères du pays – ainsi qu’entre autre président de l’Union africaine. Depuis ces troubles électoraux, ayant conduit à des violences, la légitimité du président Bongo est continuellement remise en cause, ce qui est accentué par le comportement du chef de l’Etat. En effet, celui-ci reporte depuis près de 3 ans les élections législatives, alors même qu’en 2018, la Cour constitutionnelle avait dissous l’Assemblée nationale et transféré ses pouvoirs au Sénat tant qu’elle ne serait pas renouvelée.
Cela n’a pas suffi à faire bouger les lignes. Le président Bongo a déclaré que « les récentes modifications du scrutin empêchent encore l’administration de mettre en place ces élections dans des conduites décentes », des propos qui ont provoqué l’ire d’une partie de la population. A Libreville et dans de nombreuses villes du pays, des milliers de manifestants ont exigé le départ de Bongo ainsi que la tenue des élections législatives, tandis qu’à l’étranger, la diaspora gabonaise continue de soutenir Jean Ping et à demander son investiture comme président de la République. Si le président Bongo ne semble pas vouloir bouger pour le moment, plusieurs bavures ont eu lieu à la suite d’affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants, causant la mort d’une dizaine de protestataires, provoquant un regain de violence dans le pays. M. Ping a quant à lui réitéré son appel à l’aide internationale, comme il l’avait déjà fait en 2016, pour que soit reconnue son élection.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
● Affaires intérieures ●
................C’était l’une des réformes majeures annoncées par le candidat Emmanuel Macron en 2017 : le système des retraites. Point fondamental de la solidarité nationale, et souvent sujet à controverse, le gouvernement avait consulté et négocié pendant près de deux ans afin d’essayer de satisfaire l’ensemble de la population, mais également éviter une fronde des syndicats de la fonction publique, cette dernière étant particulièrement touchée par les mesures qui vont être mises en œuvre à partir de 2022. En effet, le président l’a annoncé : il prône la création d’un « système universel des retraites où un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé. » L’objectif est clairement annoncé : « ce système permettra de rendre le système de retraite plus juste, plus lisible et plus adapté à la société de demain », selon les mots du chef de l’Etat. Et Jean-Paul Delevoye, gaulliste social et marcheur de la première heure nommé haut-commissaire à la réforme des retraites, de rajouter que « l'objectif est d'arriver à un schéma simple : qu'il s'agisse d'un fonctionnaire, d'un salarié ou d'un indépendant, s'ils gagnent la même somme s'argent pendant 40 ans, l'un et l'autre auront la même retraite. Le système par points s'appuiera uniquement sur la durée totale de carrière avec des règles identiques à tous. » De quoi faire bondir la fonction publique déjà sévèrement touchée par l’exécutif.
................Le diagnostic du gouvernement est relativement simple en la matière. D’abord, le système des retraites est complexe et engendre de l’angoisse. En effet, selon son statut, les règles ne sont pas les mêmes. La retraite des fonctionnaires est calculée sur leur six derniers mois – primes exclues – tandis que pour les salariés du privé, ce sont les vingt-cinq meilleures années. En outre, l’existence de quarante-deux régimes de retraite n’aide pas à simplifier le système général des retraites, et est source d’inquiétudes lorsqu’un fonctionnaire part dans le privé ou l’inverse. De même, les jeunes craignent ne jamais toucher de retraite tandis que les actifs proches de la retraite se demandent si le système est soutenable à terme. Ensuite, ce système est profondément injuste. Par exemple, un travailleur ayant connu dix années professionnellement difficiles et instables puis trente années assez prospères aura une meilleure retraite que celui ayant connu l’inverse, alors qu’ils auront pareillement cotisé – selon le président, du moins. Autre exemple, les trimestres accordés pour chaque enfant à la mère ayant commencé à travailler tôt ne lui permettront pas de toucher plus ou de partir plus tôt à la retraite, contrairement à une femme entrée sur le monde du travail plus tard à cause de ses études. Enfin, le système freine la mobilité. Le salarié qui souhaite devenir indépendant ne sait pas toujours les répercussions sur sa retraite et lui ôte l’envie de changer.
................Partant de ce diagnostic, le gouvernement a ainsi fait voter au Parlement plusieurs mesures pour simplifier le système ainsi que le rendre plus viable. Les cotisations, aux régimes de base comme aux régimes complémentaires, qu’elles soient versées sur les bases de revenus ou acquises au titre de la solidarité – pour les chômeurs par exemple – seront inscrites sur un compte individuel et revalorisées chaque année selon la croissance des salaires. Ainsi, chaque euro cotisé accroîtra de la même manière la pension future, quel que soit le statut du travailleur et l'origine de cette cotisation. Le total des droits accumulés sera converti au moment de la retraite en une pension, à l’aide d’un coefficient de conversion fonction de l’âge de départ et de l’année de naissance. L’allongement de l’espérance de vie est donc pris en compte en continu, au fil des générations : plus besoin de réformes successives, qui changent les règles et sont anxiogènes et source d’incertitude. Dans la durée, la réforme aura bien un effet financier en garantissant un équilibre sur le long terme. Cette réforme ne changera rien aux conditions de départ à la retraite de ceux qui sont à moins de cinq ans de la retraite et qui l'ont donc déjà planifiée. Pour les autres, ceux qui ont au moins cinq ans d'activité devant eux, la transition sera progressive, sur une période d’environ dix ans. Aucune économie n’est prévue sur le montant des retraites versé chaque année.
Sirda- Modérateur
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
République d'Arménie / Hayastani Hanrapetut'yun
Un oblique plein sud !
Concerne la Chine et l'Iran.
En parlant du projet ferroviaire Transcaucasien, contournant l’Arménie, le président Azerbaïdjanais Ilham Aliyev aurait déclaré en 2005: « Si nous réussissons avec ce projet, les Arméniens finiront dans un isolement complet, ce qui créera un problème supplémentaire pour leur avenir déjà sombre ! ». La situation n’est pas réjouissante, l’embargo commercial appliqué par l’Azerbaïdjan et la Turquie a isolé plusieurs années durant l’Arménie du commerce mondial. La porte maintenue ouverte par la Géorgie au profit des arméniens permet de maintenir le transport du fret et des personnes vers l’extérieur via le rail et en coopération avec un transport aérien décuplé il semble que cet isolement ne soit que factice, purement rhétorique. Cependant, le sort de l’Arménie dépendant de plus en plus d’une Géorgie de plus en plus hostile à l’OTSC et à l’Arménie risque d’une part de faire de Tbilissi un pantin des Turcs faute d’avoir la stature pour jouer à l’arbitre du Caucase. Dépassant la simple rhétorique, cette ligne ferroviaire presque déserte à son lancement (quelques trains de denrées alimentaires, quelques passagers Azéris) est pourtant l’aboutissement d’une stratégie savamment pensée et sans opposition concrète de la part de l’OTSC. Aussi, c’est l’Etat Arménien qui propose à l’Iran la relance du chemin de fer Arméno-Iranien (la ligne Erevan Tabriz étant interdite d’accès par les Azéris) partant d’Erevan et atteignant Tabriz en passant par Kapan et rejoignant Marand puis Tabriz. Le cout était estimé à 3 milliards et la Chine et Dubaï y étaient associés. Le projet porteur selon la Chine et Dubaï entrait dans le cadre de la « nouvelle route de la soie » chinoise. Le projet a été financé par l’Arménie à près de 750 millions dont près de 400 millions de dollars demeurent crédités par l’Iran à l’Arménie et inutilisés du fait du gel du projet. Ainsi, un appel du pied est lancé à l’adresse des prêteurs internationaux en vue de disposer de quelques 500 millions de dollars. Si l’argent est réuni, alors le projet pourra être relancé par la partie Arménienne avec l’accord de ses partenaires Sino-iraniens. Ces derniers pourraient se partager les couts induits par le retrait russe de ce projet s’élevant à 750 millions de dollars, toujours manquants.
Erevan
Le gouvernement Arménien apprécie à sa juste valeur la proposition française et avance son offre : la fondation d’une coentreprise (de BTP) entre Bouygues, Vinci et CJSC (société arménienne du bâtiment et des carrières) à raison de 63% pour la partie Française et 37% pour la partie Arménienne. Un partage technologique et de compétences liées aux projets abordés entre la partie Française et la partie Arménienne et la localisation du siège de cette coentreprise à Erevan ainsi que la formation et l’usage d’un personnel et de matières premières (le mieux et le plus possible) arménien s’avèrent être les pré-requis à l’octroi de contrats portant sur la reconstruction du district de Sébaste-Melitène.
L’Arménie dispose d’un métro à Erevan, de douze kilomètres de longueur il n’est connecté qu’au centre urbain et aux avenues les plus prospères … ignorant l’essentiel de la ville, de ses habitants et travailleurs et pire que tout s’avère trop onéreux pour attirer ces strates de la population arménienne. Le gouvernement alors en place élabore un appel d’offres en vue d’une extension du réseau, l’ouverture de quatre nouvelles stations, le remplacement des rames, l’investissement dans l’entreprise publique arménienne exploitant le réseau et donc l’ouverture de son capital. La baisse de 35% du billet est avancée comme un moteur supplémentaire de reprise de l’activité du métro, sous exploité.
Le grand chantier
Ouvrant le plus grand chantier que l’Arménie se doit d’accomplir, le Premier Ministre expose ses propositions au parlement. Il met sur la table vingt-trois projets de lois. Ils concernent des projets de modulations et de suppressions de taxes, de réformes couvrant essentiellement l’aspect réglementariste de l’Etat arménien et de sa bureaucratie, une politique nataliste ou encore des crédits supplémentaires à la rénovation d’Erevan mais aussi de Gyumri. En outre, il s’agit de garantir la transparence de l’Etat, la lutte contre la corruption, la réforme de l’éducation et la rénovation des infrastructures, la lutte contre les monopoles…
L’étude de ces projets est long, fastidieux, longuement débattu jusque dans la majorité. L’action gouvernementale dans la seconde moitié de l’année 2019 se divise en trois points : le premier point vise à la refonte et à la réduction de l’impôt sur les sociétés, le second vise la création d’une politique nataliste et à une lutte contre la mortalité infantile, tandis que le troisième point s’attache à la rénovation de la ville de Gyumri et son aire urbaine.
I. Le ministre des finances, Atom Janjughazyan, présente donc un projet basé sur le postulat que l’économie arménienne n’est de loin pas assez compétitive pour soutenir le poids de la fiscalité régnant sur ses entreprises. Ce poids serait un frein à la rentabilité de l’impôt sur les sociétés et la croissance économique. Il est d’autant plus remarquable que les diverses exemptions et modulations, basculements vers la TVA et autres dérogations ne facilitent guère le travail des bureaucrates et ne privent pas les entreprises de payer entre 15 et 20% d’impôts sur les sociétés, qu’importe la taille des dites entreprises. Un taux unique, fixé à 10%, allié à l’abandon des dérogations et basculements multiples vers la TVA sont accueilli avec circonspection par les élus arméniens. Le cout est estimé 175 millions de dollars par an par le dit ministre mais il souligne l’économie considérable de moyens alloués à la levée de cet impôt via sa standardisation et les recettes supplémentaires, inconnues, obtenues par sa diminution et par la dynamisation de l’économie arménienne. Le débat est houleux et teinté de passions idéologiques. Cependant, le projet de Loi passe, il passe car il a été modifié au cours du débat. La principale concession est que le taux de 10% va être divisé entre le pourcentage dédié aux municipalités (sous-financées) et le pourcentage dédié à l’Etat central. Ainsi, 7,5% se verront captés par l’Etat et 2,5% par les municipalités.
II. Un autre ministre, celui de la santé (Arsen Torosyan), présente de son côté la politique de santé du gouvernement. Il présente l’accroissement de la population arménienne comme un signe évident de vieillissement, quand il ne s’agit pas d’un abandon de la terre arménienne pour rejoindre sa diaspora. Renforcer la population arménienne, faire croitre cette dernière sans la faire fuir hors du pays, tel est l’enjeu de ce projet de Loi. Il propose d’établir sur la base des évaluations de l’état des hôpitaux et des maternités publiques un plan de libéralisation du secteur. Il est question de rendre au marché une partie des hôpitaux publics et de moderniser ceux conservés avec des fonds supplémentaires et les fruits des privatisations. Dans le même temps il annonce la nécessité d’une hausse significative des remboursements des divers frais médicaux liés aux femmes enceintes et aux jeunes enfants (moins de six ans) ainsi qu’à la lutte contre le sida. Cette extension de la couverture maladie s’accompagne d’un standard d’équipements et de services réévalués, avec à la clef la centralisation des hôpitaux et l’économie du personnel dans les hôpitaux conservés (le tiers). Cette volonté du gouvernement n’a pas le soutien des socialistes qui menacent clairement de renoncer au gouvernement si les mesures évoquées venaient à être votées. Tenant sa barre, Nikol Pashinyan concède des mesures supplémentaires en termes de remboursement des médicaments (bien que leur allocation soit plus stricte et mesurée, à la pastille près !) aux familles tout en maintenant son projet de privatisations. Ça passe de peu, mais les représentants syndicaux du service public annoncent déjà une grève nationale et des manifestations à Erevan. Côté natalité, le gouvernement a introduit dans ce projet une aide aux familles constituées ayant deux enfants ou plus. Ainsi, vingt dollars tombent tous les mois dans les mains des familles arméniennes pour deux enfants et la somme augmente des deux tiers pour le troisième enfant. Le soutien aux familles nombreuses exonère ces dernières de l’impôt sur le revenu. Enfin, il est question de mettre fin à l’avortement sélectif et de réduire les cas acceptés pour un avortement afin d’en limiter l’ampleur. Le coût de cette réforme, incertain, sera définitivement arrêté à l'aube du budget de l'année prochaine.
III. La rénovation de Gyumri est au cœur des discussions du moi d’aout. La seconde ville du pays est un des ultimes témoins de l’architecture russo-arménienne à l’échelle de tout un centre urbain. Mais d’un autre côté, les habitations soviétiques postérieures aux années cinquante sont insalubres, les gens manquent de logements, les rénovations et les constructions de bâtis neufs stagnent. Pour enrayer la dépopulation du pays, assurer un logement à tous et abaisser les prix des dits logements, l’Etat entend rénover le centre urbain de Gyumri dont divers parties demeurent abandonnées, construire 8500 logements neufs sur le modèle des bâtiments anciens (essentiellement du 19ème siècle) et de leur architecture. Un crédit local dédié à la construction de logement aux standards de Gyumri ainsi que des facilités administratives devraient être mis en place. Mais le coût est élevé, 330 millions de dollars seront investis sur quatre ans pour redonner à la vieille ville d’Arménie son faste et son attractivité.
63ème DFLM
L’état-major arménien a décidé de réformer les régiments d’infanterie déjà présents. Il engage la mise en place de la 63ème Division de Fusiliers Légers Motorisés au dépend des corps déjà en activité et qui cèderont une partie de leurs hommes à cette nouvelle formation, future base de l’armée de terre arménienne. Dédiée à la défense du territoire, elle sera stationnée dans la province de Kotayk (Q.G à Hrazdan). Débutant leurs formations, deux régiments d’infanterie, un bataillon d’artillerie à trente pièces lourdes et un bataillon du génie ainsi que des unités logistiques, de nombreuses autres unités s’ajouteront au gré des futures acquisitions. Au total, 30 2A65 (27 millions de dollars), 60 Metis-M (18 millions de dollars), 60 Igla-S (9 millions de dollars), 40 mortiers de 82mm et 20 mortiers de 120mm ainsi qu’une panoplie complète d’armes standardisées (collectives et individuelles, pour 11 millions de dollars), le tout tracté ou transporté et alimenté par 250 Typhoon (8x8/6x6, soit 12 millions de dollars). Le cout total de cette commande est estimé à 77 millions de dollars. Financé par le budget de la défense.
Russie : L’accord concernant la 102ème base est proposé à prolongation à la Russie pour une durée de dix ans en vue de l’échéance du bail (2021 ?).
Prishayev- Ministre
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Re: ¤ V2018 ¤ Topic officiel
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République Islamique du Pakistan
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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