[Conquête] Annexion de la Normandie

Siège de Gisors :

Après plusieurs mois d'intenses bombardements l'armée Française est prête à l'assaut de Gisors, les dernières tours de sièges sont avancées, plusieurs hommes restent au sol afin d'attaquer la ville par les brèches creusées par les bombardements des trébuchets, les balistes quant à elles continuent de faire feu sur les troupes Anglaises positionnées sur les murs. Gisors se retrouve en feu, d'énormes colonnes de fumées s’élèvent à plusieurs mètres de hauteur, les forces Françaises assoiffées de sang sont prêtes à tout pour prendre Gisors, les pillages eux sont interdits.

L'attaque de Gisors commence.

Bataille de Forges-les-Eaux :

Siège de Gisors, 1205.

Alors que le Roy est encore en compagnie de ses vassaux rentrés en guerre et de ses conseillers, un homme encapuchonné s'approcha, les gardes le laissèrent entrer sans craintes, celui-ci s’inclina devant le Roy Philippe II et lui baisa la bague avant de commencer à lui annoncer un message très important.

Espion : Majesté, une armée d'environ 4 000 hommes a été repérée à Forges-les-Eaux, leurs couleurs étaient celles du Duché de Flandres, ils n'avaient d'après moi rien d'amicale envers votre Royaume.

Le Roy : Très bien, Thibault vous accompagnerez les mercenaires qui viennent d'arriver à Gisors ainsi que vos hommes à la frontière afin d'arrêter net l'avancée de cette armée de rebelles, vous les accompagnerez en tant que commandant et en tant que mon vassal. Vous devriez avoir suffisamment d'hommes pour pousser à leur défaite, si il y a des Anglais parmi eux je ne veux pas d’exécutions ramenez les ici. Gisors ne tiendra pas longtemps cela fait plus d'un an maintenant que nous sommes en siège. Bonne chance mon ami.

Le Roy s'approcha du Duc Thibault de Blois, de Champagne avec qui il s'était lié d'amitié, il le serra dans ses bras et frappa son dos à l'aide de sa main avec encouragement. Le Duc s'inclina devant son Roy et lui tourna le dos avant de sortir de la tente, il monta sur son cheval et cria :

Duc de Champagne : Aux armes mercenaires! Rassemblez vous! Formez les rangs! Cavalerie à l'avant avec moi! Archers à l'arrière! NOUS PARTONS EN GUERRE!

Après environ une heure de rassemblement l'armée Française composée des 6 000 mercenaires se mit en marche en direction de Forges-les-Eaux où une autre armée française avec plusieurs milliers d'hommes de l'ost des vassaux les rejoindra. L'armée de Flandres ne se douta heureusement de rien et fût prise par surprise par l'armée Française.

Les forces françaises en présences (sous le commandement du Duc de Champagne qui combat aux côtés de l'armée) : 6 000 mercenaires et 4 700 hommes de l'ost des vassaux. (moral : très bon, avantage de la surprise ainsi que du terrain)

Troupes françaises :
- Archers : 900 hommes.
- Fantassins légers : 6 000 hommes.
- Fantassins moyens : 800 hommes.
- Fantassins lourds : 1 500 hommes.
- Piquiers : 500 hommes.
- Cavaliers légers : 500 hommes.
- Cavaliers nobles lourds : 500 hommes.

Troupes flamandes (moral bon, fatigue dû au voyage) : ?

Arrivés sur les lieux de la bataille, les français se mit en formation derrière une colline cachant ainsi leur présence aux yeux des flamands qui passeront en bas de celle-ci fatigués. Après 40 longues minutes, l'armée flamande fût enfin aperçu, les guetteurs français dévalèrent la montagne en direction de l'armée français en criant :

Guetteurs français : Ils sont là! Ils arrivent!

Le Duc de Champagne : Combien de lieux!?

Guetteurs français : Je dirais à 30 minutes de notre position!

Le Duc de Champagne : Soldats aux armes! Pour la France! Battez vous pour elle et elle vous récompensera grassement ce qui vous sera dû! Vous aurez des femmes de l'or et tout ce que la France pourra vous donner! Aujourd'hui ces bâtards de Flamands ne s'attendent pas à voir une armée de mercenaires redoutables s'abattre sur eux en criant victoire avant même d'avoir engagé le combat! Aujourd'hui mes amis nous nous en sortirons vainqueur! Maintenant préparez vous à vous battre! Archers en position! Infanterie à l'avant! Cavaliers sur le flanc droit et gauche!

L'armée flamande mit seulement 20 minutes a arriver en face de la colline se doutant toujours de rien, le duc reprit la parole de nouveau afin de donner le signal d'attaque.

Le Duc de Champagne : Archers! enflammés! (les archers enflammèrent leurs flèches et visèrent le ciel) TIREZ!

Plusieurs centaines de flèches enflammées s'abattirent sur les flamands surprit par cette attaque à laquelle ils ne s'attendaient pas, sans avoir le temps de réagir, le Duc cria de nouveau afin de donner un ordre à l'infanterie :

Le Duc de Champagne : Soldats en avant! POUR LA COURONNE ET LA FRANCE!

Des milliers de fantassins commencèrent à charger les flamands sous le feu de quelques archers et arbalétriers flamands, ils dévalèrent la colline très rapidement armes vers le ciel et boucliers en avant tout en criant pour la France! Les flamands quant à eux eurent le temps de se diriger vers les fantassins avant la mêlée qui s'annonça brusque et violente, quelques minutes de silence avant le grand fracas d'armures, boucliers et armes. De l'autre côté de la colline le Duc de Champagne accompagna la cavalerie sur le flanc gauche, les deux troupes de cavalerie une sur la droite et l'autre sur la gauche avaient pour ordre de contourner l'ennemi afin de le prendre à revers et "sandwich".

Bataille de Forges-les-Eaux :

Après le massacre de la bataille, la plupart des survivants étaient soit blessés soit dans l’incapacité de fuir suite à la fatigue engendrée, les forces françaises eurent l'ordre de les ramener devant le Duc afin qu'il décide si ils devaient être soignés ou tués. La plupart étaient morts avant d'être présentés devant le Duc, seulement 50 soldats survécurent au désastre, une seule question leur fût poser : "Anglais ou Flamand?!" Si ils répondaient Flamand ou qu'ils parlaient dans la langue Flamande, ils furent exécutés sous les yeux de leurs camarades et seulement 10 personnes répondirent qu'ils étaient Anglais, le Duc les convia à un diner sous bonne garde afin de discuter de la guerre. Il y avait un traducteur afin de faire comprendre les réponses et questions aux personnes présentes.

Duc de Champagne : Vous avez bien combattus aujourd'hui mais pas assez bien pour remporter la victoire, vous n'avez rien pu faire dans cette bataille ne vous en voulez pas, nous étions dès le départ plus forts que vous... Cependant je me pose une question, il y a t-il un campement snglais près des côtés normandes qui attend l'ordre d'attaquer nos forces à Gisors?

Soldat Anglais N°1 : Oui mon seigneur, il y a un campement près des côtes normandes, ils attendent l'ordre du Roi Jean pour attaquer par surprise vos hommes qui se trouvent à Gisors, la ville résiste déjà depuis plus de deux ans, ils n'auront bientôt plus de vivres.

Soldat Anglais N°2 (en anglais) : Tais-toi sale traitre! Tu nous feras tous tuer! Sale chien tu mérite que je te coupe la langue!

Soldat Anglais N°1 (en anglais) : Espèce d'idiot si tu veux rester en vie, c'est seulement comme ça que tu réussiras et je n'ai pas choisis de me battre pour le Roi Jean! J'ai étais enrôlé espèce d'ivrogne!

Duc de Champagne : Dites moi soldat, quel est vôtre nom?

Soldat Anglais N°1 : Mon nom... est Louis, je viens de Nottingham, je suis de mère française mon seigneur.

Duc de Champagne : Un français dites moi!? Serais-tu prêt à te battre pour ton pays? Pour le pays natale de ta mère ou nous trahirais-tu comme la plupart de tes camarades ici présents qui profitent de notre hospitalité alors qu'à la moindre occasion ils nous tueraient dans le dos à l'aide d'un poignard de fortune?

Louis : Je serais prêt a prêter serment pour le Roy de France oui mon seigneur.

Duc de Champagne : Très bien, mais d'abord tu devras répondre à plus de questions que celle que je viens de te poser. J'en es d'ailleurs une autre, pourquoi avez-vous accompagnés cette armée flamande? Où vous dirigiez-vous?

Louis : Nous les avons accompagnés car ils devaient se rendre vers le camp sur les côtes normandes afin d'accompagner l'armée anglaise vers Gisors, c'est pourquoi il leur fallait un guide qui connaissait la route vers le camp.

Duc de Champagne : Garde! Approchez!

Un soldat français s'approcha du Duc afin de l'écouter.

Soldat français : Oui mon seigneur? Que dois-je faire?

Duc de Champagne : Ordonnez à environ à une centaine d'hommes de ma part de récupérer tout les tabards, boucliers et étendards portant les couleurs de Flandres, nous partons en direction du camp anglais dès que nos hommes sont prêts et équipés.

Soldat français : A vos ordres mon seigneur!

Le soldat français sorti dehors puis cria au rassemblement d'une centaine d'hommes au nom du Duc, après plusieurs minutes de rassemblement ils se dirigèrent vers le champ de bataille qui était seulement à quelques mètres du campement français et récupèrent le plus possible de tabards, boucliers et étendards aux couleurs flamandes.

Louis : C'est une très bonne idée mon seigneur, si vous le désirez moi et mes camarades pourrions vous accompagner en direction du camp si cela vous permet de gagner cette guerre, je n'ai jamais voulu en faire partie mais j'aurais une requête... je souhaiterais si possible retrouver ma liberté et ne plus combattre après la bataille qui se déroulera au terme de ce voyage.

Duc de Champagne : Étant donné que vous avez servi l'Angleterre avec bravoure et que vous nous servez actuellement, j'accepterais cette requête mais vous devrez d'abord nous conduire au campement anglais, maintenant que je n'ai plus de questions, mangez, buvez au nom de la France et vous retrouverez votre liberté qui vous est dû. Messieurs il est temps.

Après la prononciation de cette phrase, les soldats français qui étaient dans la tente s'avancèrent vers les soldats anglais (sauf Louis) puis les saisirent avant de les diriger vers une cage montée sur charrette, ils furent attachés à l'aide de chaînes puis bâillonner afin de ne pas trahir les français. L'ordre fût donné à tout les soldats français de laisser leurs tabards, leurs boucliers et étendards aux couleurs françaises dans plusieurs caisses qui seront apportées avec l'armée dans des charrettes, le gros de l'armée pût les remplacer par ceux des flamands. L'armée française se mit en marche le lendemain avec les couleurs flamandes, le soldat anglais de mère française Louis dirigea l'armée et le Duc vers le camp anglais avec hâte de retrouver sa liberté qui lui fût promise par le Duc de Champagne. Une lettre fût envoyée au Roy de France de la part de son ami le Duc de Champagne.

Lettre au Roy de France, Philippe II.

Mon ami, majesté,

Nous avons remporté la victoire qui vous étiez dû, l'armée flamande est vaincue, un vrai massacre, des milliers de flamands sont morts, nous n'avons heureusement essuyé que très peu de pertes, seulement une centaine. Après la bataille tout les soldats flamands survivants furent exécutés seulement une dizaine d'anglais ont survécu à la bataille, un d'entre eux de mère française se nomme Louis, il nous aide à trouver un campement anglais sur les côtes afin de repousser une bonne fois pour toute les anglais de Normandie, mon Roy nous gagnerons cette guerre et votre nom sera connu à travers les âges qui passeront après notre mort. Mon ami nous nous retrouverons à Gisors en espérant voir l’étendard français flotter au dessus de la ville.

Mes plus sincères amitiés, Thibault de Blois.